Amélie Mauresmo, à la tête de Roland-Garros, a déclaré que des actions seraient mises en œuvre afin de contrer les attitudes inappropriées de certains fans.
Ce jeudi marque la cinquième journée du tournoi de Roland-Garros, occasion pour Amélie Mauresmo, la directrice du tournoi, de faire le point sur les diverses questions extra-sportives qui ont animé les premiers jours de compétition. Parmi ces préoccupations, la météo instable a été au cœur des discussions.
Avec une météo aussi imprévisible, il demeure incertain que les 55 matchs en simple prévus pour la journée puissent tous se conclure sans encombre. Cette situation a également eu pour conséquence de retarder le début des tournois de double et les qualifications chez les juniors. Afin de rattraper ce retard, il a été décidé que toutes les rencontres prévues vendredi démarreraient une heure plus tôt, soit à 10h pour les courts annexes et à 11h pour le court Philippe-Chatrier, où quatre matchs, au lieu de trois habituellement, seront joués pendant la journée. Quant au court Suzanne-Lenglen, il accueillera cinq matchs, un de plus que d’ordinaire.
## Amélie Mauresmo hausse le ton
Mauresmo a également abordé un sujet sensible, celui de l’attitude de certains spectateurs, particulièrement vis-à-vis des adversaires des joueurs français. L’incident impliquant un spectateur lançant un chewing-gum sur David Goffin a été souligné, signalant que des recherches étaient en cours pour identifier l’individu concerné.
De plus, une nouvelle règle interdit dorénavant la consommation d’alcool dans les gradins. Les arbitres ont été instruits de faire preuve de plus de rigueur envers le public, en interrompant celui-ci s’il perturbe le jeu par des cris pendant les points. Mauresmo a affirmé, de manière ferme, que tout manquement au respect des joueurs ou du jeu serait sévèrement sanctionné : les fautifs, une fois identifiés – tâche qui peut s’avérer difficile -, seront expulsés du stade sans ménagement.
L’ancienne championne s’est aussi exprimée sur le sujet des loges souvent désertes sur le court Philippe-Chatrier, exprimant son regret sans pour autant proposer de solution immédiate. Le problème, récurrent année après année, semble nécessiter une réflexion approfondie pour être résolu efficacement.