Ce dimanche, Sébastien Ogier est arrivé deuxième, seulement à 0,2 secondes derrière Ott Tänak, dans le cadre du rallye de Sardaigne. Même s’il a paru quelque peu frustré envers les organisateurs de l’événement, il a choisi de minimiser l’importance de cette contrariété.
Sébastien Ogier, après avoir triomphé lors des rallyes de Croatie et du Portugal récemment, a failli réaliser un triplé en Sardaigne. Avant les dernières épreuves du dimanche, le pilote français menait la course mais a terminé deuxième, juste derrière Ott Tänak, avec un écart minuscule de deux dixièmes, suite à un pneu crevé. Cet écart, remarquablement petit, égale le record du plus faible écart dans l’histoire du WRC, que détient également Ogier depuis sa victoire contre Jari-Matti Latvala en Jordanie en 2011. Ce résultat, bien qu’il n’ait pas un impact significatif sur le classement des pilotes ou des équipes, n’a pas empêché Ogier d’exprimer son mécontentement envers les organisateurs.
Lorsqu’il ne restait que trois kilomètres à parcourir, Ogier a été confronté à une pierre sur son chemin dans une section de haute vitesse. Un choc violent s’en est suivi, inévitable selon ses dires. Il a souligné l’étroitesse du parcours, mentionnant le peu d’options de trajectoire disponibles et comment cela peut mener à une usure excessive de la route.
Ogier : « Ce n’est jamais agréable comme sensation »
Selon Ogier, cette étape ne correspondait pas aux standards du Championnat du monde. Il l’a comparé à une épreuve de cross-country, critiquant sévèrement le travail des organisateurs et évoquant le côté aléatoire de ce genre de situation.
En évoquant un épisode similaire datant de sa victoire en Jordanie en 2011 contre Jari-Matti Latvala, qui est actuellement son chef d’équipe chez Toyota, Ogier a admis ne pas apprécier ce genre d’expérience, surtout compte tenu de l’effort fourni pendant le weekend. Il exprime un sentiment de mérite pour mieux que ce résultat, reconnaissant toutefois les aléas du sport mécanique. Malgré la déception, il admet qu’il n’y avait rien qu’il aurait pu faire différemment et souligne l’importance de relativiser les événements.