Un adolescent sprinter des États-Unis, âgé de seulement 17 ans, a réussi à accomplir un exploit remarquable en dépassant les records de vitesse sur 100 mètres établis par Usain Bolt, Carl Lewis et Tyson Gay lorsqu’ils avaient son âge.
Usain Bolt, célèbre pour ses performances incroyables sur la piste, détient encore aujourd’hui le titre de l’homme le plus rapide du monde. Les records mondiaux qu’il a établis en 2009 à l’occasion des Championnats du monde à Berlin, avec un temps de 9″58 sur 100 mètres et de 19″19 sur 200 mètres, demeurent inégalés. Cette année-là, Tyson Gay n’avait pu faire mieux que 9″69 sur le 100 mètres, et en 2011, Yohan Blake avait atteint 19″26 sur 200 mètres.
Depuis sa retraite en 2017, l’athlète jamaïcain voit néanmoins sa place de détenteur du record sur le 100 mètres mise en péril par un jeune prodige du sprint, Christian Miller, originaire des États-Unis. Agé de seulement 17 ans, ce dernier a fait couler beaucoup d’encre lors de sa participation au meeting de Clermont en Floride, où il a couru le 100 mètres en 9″93, devenant ainsi le plus jeune athlète à descendre sous les 10 secondes.
Une progression fulgurante de 10″06 à 9″93 en moins d’un an
Cette performance exceptionnelle a placé Miller devant des légendes du sprint telles qu’Usain Bolt, Tyson Gay et Carl Lewis, au même âge. Ce bond impréssionnant, partant d’un record personnel à 10″06 réalisé lors des championnats juniors américains l’été dernier, témoigne de sa progression phénoménale. Alors qu’il est encore sur les bancs du lycée et s’apprête à intégrer l’université de Géorgie, ses résultats suscitent admiration et respect dans le monde de l’athlétisme.
En réaction à sa récente performance, Miller a exprimé sa satisfaction et sa fierté. Il a mentionné combien il était content de voir le fruit de son labeur récompensé, et de prouver à ses détracteurs qu’ils avaient eu tort de douter de lui. L’année précédente, certains critiquaient le fait qu’il était peu probable qu’un lycéen puisse aller plus vite. Miller a ainsi démontré que non seulement c’était possible, mais qu’il l’avait fait.
La question qui brûle dorénavant les lèvres de tous est de savoir si nous verrons ce jeune talent défendre les couleurs de son pays lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024.