À seulement 72 heures de lancer sa campagne à Roland-Garros face à Rafael Nadal, un joueur qui a remporté le titre 14 fois mais qui, exceptionnellement, n’est pas classé parmi les têtes de série à Paris cette année, Alexander Zverev a partagé qu’il était incrédule quand son frère Mischa lui a révélé qu’il serait opposé à l’espagnol dès le premier match. L’athlète allemand a exprimé une profonde prudence à l’égard de Nadal.
Lorsque l’on figure parmi les prétendants au titre, découvrir que l’on doit affronter Rafael Nadal dès le premier tour peut quelque peu surprendre. C’est exactement ce qui est arrivé à Alexander Zverev, à qui son frère Mischa a annoncé qu’il débuterait son parcours à Roland-Garros contre le champion espagnol le lundi suivant. Au début, Alexander a cru à une plaisanterie de la part de son frère. Ce n’est qu’après avoir réalisé que c’était sérieux qu’il a compris l’ampleur du défi qui l’attendait : se mesurer au détenteur du record de titres sur la terre battue parisienne, qui, pour la première fois de sa carrière, n’est pas tête de série au tournoi.
Sur le moment, l’incertitude s’est emparée de Zverev. Il se trouvait en plein entraînement avec Rublev la veille lorsque son frère lui a fait part de la nouvelle. « Je pensais qu’il me faisait une farce, que c’était une blague », a révélé Zverev, récemment couronné au Masters 1000 de Rome. Pour lui, l’opportunité de se mesurer à nouveau à un adversaire de la stature de Nadal, surtout si cela se trouve être le dernier Roland-Garros de l’Espagnol, est un réel privilège.
Zverev : « J’espère que Nadal sera à son meilleur niveau »
Zverev aurait toutefois apprécié que cette rencontre se produise plus tard dans la compétition. « Je souhaitais affronter à nouveau Rafa au cours de nos carrières, car je ne voulais pas garder le souvenir d’un match contre lui où j’avais dû quitter le terrain en fauteuil roulant. Idéalement, j’aurais préféré que ce soit plus avancé dans le tournoi. »
Même face à un Nadal potentiellement affaibli, Zverev refuse de baisser sa garde. Convaincu que l’Espagnol donnera le meilleur de lui-même, il se prépare à un combat des plus acharnés. « Je suis persuadé qu’il va jouer son meilleur tennis, et c’est exactement ce à quoi je m’attends. » Bien entendu, son espoir est de triompher, mais face à un adversaire de cette trempe, rien n’est garanti.