C’est un retour triomphal pour le Stade Toulousain à la finale de la Champions Cup ! Trois ans après leur dernière apparition à ce stade de la compétition, ils se sont magnifiquement imposés contre les Harlequins lors de la demi-finale. Le score de 38-26 témoigne de leur performance dominante, avec une mention spéciale pour Antoine Dupont, dont le doublé a grandement contribué à cette victoire.
Sixième étoiles en vue
La relation entre Toulouse et la Coupe d’Europe est en effet légendaire, et leur chemin vers une possible sixième étoile est tout aussi impressionnant. Au Tottenham Hotspur Stadium, un lieu emblématique, Toulouse aura l’opportunité de solidifier davantage sa réputation en tant que titan du rugby européen.
Le match contre les Harlequins a clairement démontré pourquoi Toulouse est considéré comme un géant du rugby. La rencontre a été marquée par une intensité féroce dès les premières minutes, les deux équipes échangent des essais dans un spectacle offensif. Matthis Lebel, l’ailier de Toulouse, a brillamment ouvert le score très tôt dans le match, posant les bases d’un affrontement épique. Ce début rapide a immédiatement mis en avant la capacité de Toulouse à prendre l’initiative, même sous la pression d’une demi-finale européenne.
La capacité des Rouge et Noir à maintenir leur niveau de jeu tout au long de la partie, malgré l’égalisation rapide des Harlequins, souligne leur préparation, leur résilience et leur désir de victoire. La suite du match, et particulièrement la manière dont ils ont su reprendre l’avantage, sera cruciale pour leur succès dans cette quête pour une nouvelle étoile, illustrant ainsi leur richesse tactique et la profondeur de leur talent.
Le match entre le Stade Toulousain et les Harlequins a véritablement été un duel d’intensité et de tactiques. Marcus Smith des Harlequins a su tirer parti d’une situation de surnombre pour prendre brièvement l’avantage, mais le Stade Toulousain n’a pas tardé à répondre. Peato Mauvaka a illustré la force collective de Toulouse en concluant un ballon porté, technique que les deux équipes semblent maîtriser à la perfection, comme en témoigne l’essai égalisateur de Will Evans pour les Quins.
Ce match a vraiment pris une dimension spectaculaire lorsque Thibaud Flament, dans un élan d’opportunisme, a traversé la défense pour replacer Toulouse en tête. Son essai n’était pas seulement crucial pour le score, mais il a aussi symboliquement sonné la charge pour une période de domination intense de Toulouse. L’impact de Flament dans ce match, et particulièrement pendant ce « quart d’heure de folie », démontre non seulement son talent individuel mais aussi la capacité de Toulouse à utiliser des moments clés pour accélérer le jeu et déstabiliser l’adversaire.
La manière dont Toulouse a exploité ce moment pour prendre l’ascendant psychologique et tactique sur les Harlequins illustre parfaitement pourquoi ils sont une force dominante en Europe.
25 mai prochain : Toulouse vs le Leinster
Au terme d’une action remarquable de Paul Costes, illustrée par une course dynamique et une distribution précise du ballon, Antoine Dupont a marqué un essai, portant le score à 24-12 à la 35ème minute. Le demi de mêlée a ensuite ajouté un deuxième essai avant la mi-temps, suite à une percée de Peato Mauvaka à l’intérieur des 22 mètres adverses, faisant grimper le score à 31-12 à la 39ème minute. À la reprise, les champions de France ont vu leur avance se réduire suite aux essais de Cadan Murley à la 47ème minute et de Tyrone Green à la 54ème minute, ramenant les Londoniens à moins d’un essai transformé de différence. Cependant, le match a basculé lorsqu’à la 67ème minute, Jack Walker a été sanctionné et expulsé pour dix minutes à cause d’une charge dangereuse à la tête d’Antoine Dupont.
Juste après l’expulsion de Jack Walker, le Stade Toulousain a définitivement scellé le sort du match avec un essai de Juan Cruz Mallia en coin côté droit, augmentant l’écart à 38-26 à la 69ème minute. Romain Ntamack, réfléchissant au match dans son ensemble, a souligné la résilience de son équipe : « On a fait le dos rond, sans craquer, malgré un gros temps faible. On a eu les ressources pour ne pas se faire peur sur la fin. » Trois ans après leur dernier titre, Toulouse se retrouve en finale de la Champions Cup, où ils affronteront Leinster, une confrontation très attendue. Leinster, battu en finale par La Rochelle lors des deux dernières éditions, compte quatre titres et vise à égaler le palmarès de Toulouse, qui est une référence dans le rugby européen.