Maintenant que la période des compétitions de biathlon est arrivée à son terme, Julia Simon a l’occasion de se consacrer pleinement à son autre grande affection, le travail du bois.
Julia Simon a connu une période pleine de succès ces dernières semaines. Malgré une fin de saison légèrement décevante au Canada, où elle a laissé filer deux globe de cristal en poursuite et en mass start, cet échec ne parvient pas à occulter les incroyables performances réalisées lors des Championnats du monde. En effet, l’athlète originaire des Saisies s’est distinguée à Nove Mesto, un rendez-vous qu’elle avait particulièrement ciblé, et ce malgré un début d’année compliqué en raison de problèmes juridiques liés à une affaire de cartes bancaires. Julia a brillamment raflé quatre médailles d’or, notamment en sprint et en poursuite, devenant ainsi la véritable star de ces compétitions.
### « Le travail manuel m’a toujours fascinée »
La période hors compétitions s’annonce plus tranquille pour Julia Simon, qui souhaite en profiter pour se détendre. Passionnée de menuiserie depuis son adolescence, elle a immédiatement retrouvé son atelier après les championnats de France, comme elle l’a partagé sur Instagram avec une photo d’elle en train de travailler le bois, accompagnée de la légende « Premiers copeaux du week-end ».
« Depuis toute petite, j’ai une véritable fascination pour le bois. Je passais mon temps à admirer les objets en bois et à réaliser de petites sculptures », a-t-elle déclaré au début de l’hiver lors d’une interview pour un magazine partenaire. « Après le bac, j’ai décidé de suivre un CAP en Menuiserie, ce qui m’a permis de m’immerger totalement dans ce domaine qui me passionne. J’ai pu combiner ma formation avec l’entraînement, consacrant mes matinées au sport et mes après-midis à l’atelier. Cette organisation m’a occupée durant deux années.»
Cependant, allier sa carrière dans le biathlon à son amour pour la menuiserie s’avère complexe. « Le biathlon occupe une grande partie de mon temps, ce qui me laisse peu de moments pour me consacrer à mon atelier, excepté au printemps où j’aime me plonger dans le travail du bois pour me ressourcer », a-t-elle admis.