Accord de 5 ans : la Fédération de ski s’allie avec l’Azerbaïdjan

La FIS plonge dans un partenariat inédit avec l’Azerbaïdjan, le pays des hydrocarbures, lançant une nouvelle ère pour les sports d’hiver, tout en jonglant avec le défi climatique incontournable que nous connaissons tous.

Un accord audacieux

La grande organisation qui dirige le ski et le snowboard dans le monde a trouvé un terrain d’entente avec l’Azerbaïdjan. Un pays où l’énergie fossile coule à flot, devient ainsi le sponsor majeur des Championnats du monde. Oui, dans un contexte où le climat est au cœur des préoccupations. La Fédération internationale de ski et de snowboard (FIS) a scellé un pacte de cinq ans avec l’agence de tourisme azerbaïdjanaise, courant jusqu’en 2030. Pas seulement un coup de pub ! Ce partenariat inclut aussi l’organisation de certaines étapes de la Coupe du monde. On parle de sauts acrobatiques ou de courses endiablées en ski cross et snowboard cross.

La FIS, par communiqué, a mis l’accent sur la volonté de hisser l’Azerbaïdjan sur la scène internationale des sports d’hiver. L’enjeu n’est pas uniquement économique. Même si, côté chiffres, l’addition reste inconnue. Mystère, quand tu nous tiens !

L’Azerbaïdjan et le sport : une vieille histoire

Ce n’est pas la première fois que l’Azerbaïdjan utilise ses richesses pétrolières pour marquer des points dans le monde sportif. Il a déjà injecté des fonds dans l’UEFA, soutenu l’Atlético Madrid, et organisé son fameux Grand Prix de Formule 1. L’histoire se répète, mais l’ampleur prend une autre tournure.

Johan Eliasch, chevalier vert

Le président de la FIS, Johan Eliasch, est un fervent défenseur de l’environnement. Son credo ? Les changements climatiques, un thème fort qu’il a brandi fièrement lors de sa campagne pour la présidence du Comité international olympique en mars. Selon lui, « l’urgence et l’ampleur du défi climatique résonnent de plus en plus fort à travers le globe ». Avec 80 % de la population mondiale désireuse de voir des actions concrètes, qui n’attend que des leaders au rendez-vous.

Une collaboration sous le signe du climat

En novembre dernier, la FIS a bien reconnu que le futur des sports d’hiver est tout sauf prévisible alors que le climat se réchauffe. Cette prise de conscience a conduit à un partenariat avec l’Organisation météorologique mondiale à Genève. Un pas de plus vers un engagement écologique.

Sur la scène olympique

Depuis 1998, l’Azerbaïdjan participe aux Jeux olympiques d’hiver, sans jamais monter sur le podium. Lors des derniers Jeux de Pékin, deux de ses athlètes étaient présents en patinage artistique, mais, hélas, aucun dans les six disciplines de la FIS. Une nouvelle page s’écrira peut-être avec ce partenariat… ou pas !

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