L’élection à la présidence de la Fédération Française de Boxe a été marquée par un rebondissement inattendu.
La candidature d’Estelle Mossely remise en question
Vendredi dernier, un événement inattendu a perturbé la course à la présidence de la Fédération Française de Boxe. La liste dirigée par Estelle Mossely, médaillée d’or aux Jeux olympiques de 2016, a été jugée invalide. Cette décision a été prise en raison d’un problème lié à une de ses colistières, Mariam Sidibé. Face à cette situation, Mossely a clairement exprimé son intention de contester cette décision.
La commission électorale a découvert que Sidibé, qui auparavant possédait une licence, ne détient plus de licence valide pour la saison en cours. À la place, elle possède ce qui est appelé un « titre de participation volontaire ». Selon Marie-Lise Rovira, secrétaire générale de la Fédération, ce statut ne permet pas de prendre part aux opérations électorales. Cependant, Mossely conteste cette affirmation en déclarant que ce statut n’est pas réel et en rappelant que Sidibé a participé à une compétition officielle aussi récemment qu’en mai 2024.
Dans le même temps, la liste du président actuel, Dominique Nato, a passé la vérification sans encombre, ajoutant ainsi à la tension déjà existante autour de cette élection. Cette controverse s’inscrit dans un contexte encore plus large, marqué par la démission récente de Sarah Ourahmoune. Celle-ci a renoncé à se présenter, évoquant des attaques racistes et sexistes comme raisons de son retrait. Ces incidents mettent en avant les nombreux défis auxquels fait face la boxe française, lesquels vont bien au-delà du simple cadre sportif.