Estelle Mossely : Rejet de sa candidature à la présidence de la FFB

Dans le monde du sport, les élections fédérales sont souvent des moments cruciaux qui déterminent l’avenir et les priorités des organisations sportives. Malheureusement pour Estelle Mossely, championne de boxe, son projet de se lancer dans la gouvernance de la Fédération française de boxe a rencontré un obstacle majeur.

Une réponse décevante pour Estelle Mossely

Estelle Mossely, connue pour ses exploits sur le ring, a récemment reçu une réaction négative de la part du conciliateur du Comité national olympique et sportif français (CNOSF). Cela fait suite à l’annulation de la liste qu’elle avait prévue de présenter pour la présidence de la Fédération française de boxe. La difficulté initiale est venue de la Commission de surveillance des opérations de vote (CSOE), qui a écarté la liste en raison d’un problème lié à la qualification d’une de ses membres, Mariam Sidibé. Celle-ci ne détenait plus une licence reconnue de boxeuse amateur, ayant seulement obtenu un « titre de participation volontaire ». Bien que ce titre permette l’engagement dans des activités bénévoles, il ne confère ni le droit de voter ni celui de candidater aux élections au sein de la fédération.

Le conciliateur a soutenu la position de la CSOE, indiquant clairement que ce « titre de participation » ne pouvait être considéré équivalent à une licence fédérale officielle. En conséquence, la candidature de Sidibé a été déclarée inadmissible, impactant par ricochet toute la liste dirigée par Mossely. Cette décision maintient la tenue de l’élection planifiée pour le 14 décembre, où il ne restera qu’une seule liste candidate, celle du dirigeant actuel Dominique Nato. L’évolution de cette situation met en lumière les complexités administratives qui peuvent influencer les compétitions électorales au sein des organisations sportives.