Face à l’ambiguïté concernant la tenue d’événements dans la Seine pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a affirmé que tous les efforts nécessaires seront déployés dans le but de réaliser ces épreuves.
**Un emblème des Jeux de Paris 2024 annoncé**
Lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, les compétitions de triathlon (les 30 et 31 juillet, ainsi que le 5 août) et de nage en milieu naturel (les 8 et 9 août) sont prévues pour se dérouler dans les eaux de la Seine. Cependant, un signal d’alerte a été lancé par l’organisation environnementale Surfrider Foundation concernant les conditions sanitaires du fleuve qui serpente à travers Paris, notamment en ce qui concerne la contamination par la bactérie E.coli. Pour assurer des épreuves sans accroc, **une installation de traitement des eaux flambant neuve a été inaugurée mardi dernier à Champigny-sur-Marne, à proximité d’un des tributaires de la Seine**.
Durant cette inauguration, Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports, a détaillé les initiatives mises en œuvre pour réhabiliter les eaux du fleuve en vue de la baignade, soulignant un « plan d’action exhaustif ». **Le but déclaré est de « respecter notre promesse envers les sportifs de la planète »**, tandis qu’il est aussi prévu de créer entre 20 et 25 zones de baignade le long de la Seine accessibles au public pour 2025.
Oudéa-Castéra : «Nous nous jetterons à l’eau »
Face à l’éventualité d’avoir à activer un « plan B » du fait d’une pollution excessive de l’eau, la ministre des Sports a affirmé que tous les efforts sont concentrés sur la réalisation du plan A. En plus du déploiement des stations d’épuration, **il y a aussi une stratégie pour« intercepter et assainir les eaux de pluie afin qu’elles ne surchargent pas les systèmes d’égouts lors de fortes précipitations ou d’orages violents »**. Des mesures sont également prises pour « rectifier les mauvaises connexions privées » et pour « assurer le branchement de toutes les péniches et bateaux au système d’égouts centralisé ».
Cependant, comme cela peut arriver lors de chaque Olympiade, le programme des compétitions susceptibles d’être influencées par le climat, y compris le triathlon et la nage en eau libre, pourrait être ajusté in extremis par l’utilisation de « jours de contingency », comme l’a mentionné la ministre ce mardi. Amélie Oudéa-Castéra a également réitéré sa volonté, avec le soutien du Président de la République, de donner l’exemple en nageant dans la Seine. « **Il y a des années, Jacques Chirac en avait fait la promesse**, a-t-elle rappelé. **Avec Emmanuel Macron, nous réussirons. Nous nous jetterons à l’eau.** »