Après avoir été interdit de compétition durant quatre années pour cause de dopage, le nageur chinois Sun Yang a fait son retour ce dimanche et a remporté l’épreuve.
Sun Yang fait son retour dans les piscines et continue de s’imposer. Le nageur chinois a repris la compétition ce dimanche, trois mois après la fin de sa suspension. En juin 2021, alors âgé de 29 ans et après une série de rebondissements judiciaires et sportifs, il avait été condamné à une suspension de quatre ans et trois mois pour avoir évité un contrôle antidopage imprévu en 2018, incident durant lequel un membre de son entourage avait détruit un échantillon à coups de marteau.
Déjà suspendu en 2014 pour consommation de substance interdite, Sun Yang était initialement suspendu jusqu’en mai 2024. Cette suspension l’a empêché de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris, ne respectant pas les critères de sélection de la Fédération chinoise qui exigeait des performances remarquables aux Championnats du monde 2023 et 2024, compétitions qu’il n’a pas pu disputer.
Yang loin de ses meilleurs temps
Son retour ne s’est donc pas fait à Paris 2024, mais aux Championnats de Chine de deuxième division, à Hefei, situés dans l’est du pays. L’occasion a marqué le retour du champion olympique 2012 des épreuves de 400m et 1500m, et du champion olympique 2016 du 200m nage libre. Aligné sur le 400m, Sun Yang a remporté la course en 3 minutes 49 secondes et 58 centièmes, soit plus de neuf secondes de son record personnel. Un temps qui ne lui aurait permis de finir que 22ème des séries aux JO de Paris. En séries, il n’avait pas non plus brillé, terminant en 3 minutes 54 secondes et 98 centièmes… et en larmes lors de l’interview après la course, ainsi qu’après la finale.
« Je me sens un peu rouillé dans la gestion du rythme et j’ai besoin de plus de compétitions », a confié Sun Yang aux médias chinois de l’agence Xinhua. Dans un message publié sur la plateforme Weibo, il a également exprimé que ses victoires et ses échecs passés lui avaient tous apporté des leçons pour faire face aux nombreuses difficultés et défis de la vie. Il est certain que les championnats du monde 2025, à Singapour, seront son prochain grand défi. Mais il doit encore travailler énormément d’ici là.