Participant à une conférence de presse, le nageur de nationalité française, Léon Marchand, a exprimé ses pensées concernant les championnats nationaux de natation, soulignant leur importance comme une phase significative dans son parcours.
Direction Paris 2024 pour les Jeux Olympiques, qui sont à l’horizon dans un délai de six semaines. Durant trois ans, Léon Marchand a poursuivi son parcours aux États-Unis mais doit maintenant revenir en France pour concourir aux championnats nationaux de natation à Chartres (du 16 au 22 juin). Il y participera à quatre épreuves diverses : le 400 mètres quatre nages, épreuve où il a établi un nouveau record mondial, ainsi que le 200 mètres quatre nages, le 200 mètres brasse, et le 200 mètres papillon. Ces compétitions sont cruciales pour lui garantir une place aux Jeux Olympiques. Cette semaine, Marchand, âgé de 22 ans, s’est exprimé lors d’une conférence de presse.
Le nageur a mis l’accent sur son emploi du temps chargé pour ces championnats de France, reprenant les mots rapportés par l’AFP : « J’ai participé à de nombreux tournois cette année, enchainant les épreuves. Par exemple, lors des NCAA, les compétitions étaient vraiment intensives pendant trois jours et demi, incluant les relais. Mais, pour ces championnats, la cadence est plus relax. Je bénéficie de pauses entre mes épreuves et d’une journée de repos entre chaque, ce qui est idéal. Pour moi, c’est un passage obligatoire, je ne souhaite pas gaspiller toute mon énergie ici. »
Marchand : « Je vais prendre en compte mon ressenti ce jour-specific »
Malgré un nombre restreint de seulement quatre épreuves, Léon Marchand aura un mercredi particulièrement intense, devant participer à deux compétitions, le 200 mètres papillon et le 200 mètres brasse, en l’espace d’une heure. Une pression similaire pourrait se présenter lors des Jeux de Paris en 2024.
Cependant, Marchand ne se laisse pas intimider : « Mon objectif sera d’être à l’écoute de mon corps ce jour-là, afin d’évaluer ma réaction après le 200 papillon, autant le matin que le soir. Je souhaite vérifier si mentalement et physiquement, je suis apte à le faire. Ainsi, je ferai attention à mon état, pour déterminer si les compétitions s’avèrent plus difficiles que prévu. Considérons cela comme une répétition avant les Jeux. »