Vendée Globe : Charlie Dalin en tête, Yoann Richomme passe deuxième

Ce week-end, une intense compétition se déroule dans les eaux du Vendée Globe, une course maritime en solitaire autour du monde. Alors que les skippers s’affrontent, les positions évoluent au gré des vents et des stratégies.

Charlie Dalin en tête au large de la Nouvelle-Zélande

Samedi soir, à 19 heures, Charlie Dalin, représentant Macif Santé Prévoyance, continue de dominer l’épreuve du Vendée Globe, naviguant dans l’océan à la hauteur de la Nouvelle-Zélande. Juste derrière lui, Yoann Richomme, skipper de Paprec Arkéa, ne cesse de réduire l’écart, se positionnant désormais à moins de 150 milles marins de Dalin.

En revanche, Sébastien Simon, qui tenait la deuxième place depuis le début de décembre malgré la perte de son foil tribord, glisse à la troisième position. Il avoue rencontrer des difficultés à maintenir le rythme imposé par Richomme. Ses mots expriment cette frustration : « C’est difficile d’être dépassé de la sorte. C’est un peu injuste, mais c’est la nature de la course. »

Les trois leaders ont déjà franchi sans encombre la zone interdite à cause des dangers d’icebergs, appelée zone d’exclusion antarctique (ZEA), et naviguent actuellement dans le vaste océan Pacifique. En arrière du peloton de tête, les autres concurrents du top 10 se heurtent à une nouvelle dorsale, un obstacle naturel qui pourrait ralentir considérablement leur progression.

Position des navigateurs à 19 heures :

1. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) – à 11 506 milles nautiques de l’arrivée
2. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) – à 137,38 milles nautiques
3. Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) – à 197,15 milles nautiques
4. Thomas Ruyant (Vulnerable) – à 649,2 milles nautiques
5. Jérémie Beyou (Charal) – à 684,45 milles nautiques
6. Nicolas Lunven (Holcim – PRB) – à 754,86 milles nautiques
7. Sam Goodchild (Vulnerable) – à 867,17 milles nautiques
8. Yannick Bestaven (Maître Coq V) – à 935,98 milles nautiques
9. Paul Meilhat (Biotherm) – à 944,03 milles nautiques
10. Boris Herrmann (Malizia – Seaexplorer) – à 1 025,97 milles nautiques

Alors que les stratégies se peaufinent à chaque instant et que la course gagne en intensité, les skippers croisant au pacifique Sud doivent garder leur endurance et leur détermination pour espérer franchir la ligne d’arrivée en tête.