Bernard Laporte, le directeur du rugby à Montpellier, a vivement critiqué ses prédécesseurs, les qualifiant d’escrocs et les blâmant pour avoir constitué une équipe déséquilibrée.
En cette fin de saison difficile, Montpellier se trouve à la 13ème place et en position de barragiste dans le Top 14. Avec seulement quatre matchs restants dans la saison régulière, Montpellier a neuf points d’avance sur le dernier, Oyonnax, mais se trouve à cinq points derrière le 12ème, Bayonne. Bernard Laporte, s’exprimant au Midi Libre, a déclaré : « Nous avons quatre finales à jouer. Si nous remportons trois de ces matchs, nous pourrions nous en sortir », une évaluation qui semble logique. Cependant, en abordant les problèmes auxquels fait face le club, le directeur du rugby de Montpellier devient beaucoup plus critique.
« Il est anormal que nous dépendions uniquement de trois ou quatre joueurs alors que nous avons une masse salariale très élevée. Cette équipe est totalement déséquilibrée, et celui qui l’a conçue est un escroc. C’est inadmissible, et nous en payons le prix », a-t-il accusé, visant directement Philippe Saint-André. « Je me demande ce que faisaient nos prédécesseurs. C’est incroyable. Ceux qui ont formé cette équipe ne semblent pas comprendre l’importance d’avoir des leaders, des personnes qui prennent les devants. Ils ont juste recruté sans réfléchir », a ajouté l’ancien président de la Fédération Française de Rugby.
Lequel réagira en premier
Philippe Saint-André, qui avait mené Montpellier à son premier et unique titre de champion de France en 2022, a été licencié en novembre suite à un début de saison désastreux qui a vu l’équipe chuter à la dernière place du Top 14. Il avait déjà été écarté de ses responsabilités sportives à la fin de la saison précédente. Durant l’été, l’Anglais Richard Cockerill avait été engagé pour un bref mandat en tant que manager. Jean-Baptiste Elissalde, l’entraîneur des trois-quarts, avait lui aussi été retiré de la structure du MHR. Une réponse de l’un de ces hommes pourrait émerger sous peu.