Dans le contexte actuel où les yeux du monde footballistique sont rivés sur les préparatifs des compétitions européennes et sud-américaines de 2024, les corridors du pouvoir footballistique mondial voient se dessiner les grandes lignes de ce que sera la Coupe du Monde de 2030. Ce grand évènement, qui fera suite à celui programmé en Amérique du Nord en 2026, impliquant le Mexique, les États-Unis et le Canada, promet d’être historique avec une organisation tripartite inédite entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal, et des matchs inaugurals prévus en Argentine et Uruguay. Dans cette course vers l’organisation, deux candidatures se détachent pour accueillir le match le plus prestigieux, la finale : celle du Maroc et celle de l’Espagne avec, comme épicentre, le mythique Santiago Bernabeu, stade emblématique de Madrid.
Choix de la FIFA : La balance penche vers le Santiago Bernabeu
Dans le cadre des préparatifs futurs de la Coupe du Monde 2030, un projet d’envergure voit le jour au nord de Casablanca, où un stadium pharaonique de 115.000 places est prévu, avec la prétention de devenir le plus grand stade de la planète. Une ambition forte pour le Maroc qui souhaite, par ce geste, argumenter sa candidature pour la finale de ce tournoi planétaire. L’enjeu est de taille et témoigne du désir marocain de positionner le pays comme une destination majeure sur la carte du football international.
Les décisions de la FIFA
Toutefois, de récentes révélations, notamment publiées par le journal espagnol Marca, indiquent que la FIFA aurait une préférence marquée pour que le Santiago Bernabeu prenne les rênes de cet évènement. Cette orientation ne serait pas sans poser des difficultés, notamment en lien avec les attentes du club du Real Madrid qui s’inquiète des implications financières d’une telle opération. Le stade, pour accueillir l’évènement, devrait être mis à disposition pour une période prolongée, ce qui bouscule les plans du club madrilène.
« À Zurich, le dossier du Real Madrid est pris avec sérieux, conscients que le club n’est pas enclin à bloquer son enceinte sur une durée conséquente », rapporte le quotidien sportif.
La situation n’est toutefois pas figée et des pourparlers seraient en cours pour concilier les besoins de la FIFA avec ceux du Real Madrid. Le journal Marca souligne un certain optimisme quant à la possibilité de parvenir à un accord qui conviendrait à toutes les parties.
La question demeure ouverte quant à la capacité du Maroc à inverser la tendance avec son projet ambitieux. Ce duel pour la finale de la Coupe du Monde de 2030 est représentatif des dynamiques actuelles du football mondial, où tradition et innovation se rencontrent pour dessiner l’avenir de ce sport suivi par des milliards de passionnés à travers le globe.