La lutte contre le dopage dans le monde de l’athlétisme continue de marquer des points avec de nouvelles mesures disciplinaires sévères. La kenyane Emmaculate Anyango se trouve au cœur de l’actualité suite à une sanction significative infligée par les instances régulatrices du sport.
Suspension drastique pour Emmaculate Anyango après un test positif à l’EPO
L’athlète du Kenya, Emmaculate Anyango, a écopé d’une suspension de six ans après avoir été contrôlée positive à des substances interdites, notamment l’EPO et la testostérone, selon une annonce de l’unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU) faite ce vendredi. Agée de seulement 24 ans, Anyango avait impressionné le monde de l’athlétisme en janvier dernier en devenant la deuxième femme à boucler un parcours de 10 km en moins de 29 minutes (28’57) lors d’une course à Valence. Elle avait déjà été mise à l’écart temporairement le mois précédent suite à ces accusations.
Durant l’investigation, Anyango a exprimé son incompréhension des résultats du test, expliquant avoir subi des injections dans le cadre d’un traitement médical suite à un évanouissement. Malgré ses déclarations, l’AIU a jugé ses justifications peu convaincantes et a établi qu’il y avait bien infraction aux règles antidopage.
Cette affaire souligne la rigueur des autorités sportives pour maintenir l’intégrité de l’athlétisme mondial, réaffirmant l’importance de la discipline et de la transparence dans le sport. Avec cette suspension, Anyango voit non seulement sa carrière affectée mais aussi son image professionnelle ternie par cet épisode regrettable.