Paris, un dimanche ensoleillé, et une performance de haut vol. Tommy Paul a écrit une nouvelle page d’histoire en s’imposant en trois sets identiques de 6-3 face à l’Australien Alexei Popyrin. L’Américain se hisse ainsi en quarts de finale des Internationaux de France, un exploit qui n’avait pas été réalisé par un de ses compatriotes depuis la légende Andre Agassi en 2003.
Tommy Paul, l’outsider qui bouscule les codes
À 28 ans et 12e mondial, Paul n’a pas fait dans la demi-mesure. En moins de deux heures, bien plus prompt que lors de ses précédents matches âpres en cinq sets, il a plié le match, éteignant neuf des dix balles de break contre lui. Un gros coup de chaud, mais bien géré !
La scène parisienne lui est familière. Dans leurs jeunes années, Paul et son adversaire du jour, Popyrin, avaient déjà goûté à la terre battue de la capitale en levant le trophée chez les juniors. Il semblerait que Paris réussisse bien à Tommy.
Polyvalence sur toutes les surfaces
Paul ne cesse d’étonner. Après avoir franchi les demi-finales à l’Open d’Australie cette année et atteint les quarts à Wimbledon l’an dernier, il s’affirme comme l’un des rares joueurs américains à performer sur toutes les surfaces en Grand Chelem. Un caméléon des courts !
Pendant ce temps, ses compères Ben Shelton (13e) et Frances Tiafoe (15e) ont aussi laissé des traces. Dimanche, Shelton a affronté l’Espagnol Carlos Alcaraz, n°2 mondial, tandis que Tiafoe a croisé la raquette avec l’Allemand Daniel Altmaier, classé 66e.
Un dimanche chargé en émotions
Le tournoi ne manque pas de rivalités croustillantes. Lorenzo Musetti, l’Italien classé 7e, devait aussi monter sur scène contre l’explosif Holger Rune, numéro 10. Bref, un vrai dimanche sous pression pour ces gladiateurs modernes.