À l’approche de Roland-Garros, une question plane : où en est vraiment Novak Djokovic ? À 37 ans, le numéro un mondial débarque à Paris sans aucun titre cette saison, une première depuis plus de dix ans. Un fait rare, presque déroutant, pour un joueur qui a construit sa carrière sur la régularité et la domination.
Le Serbe reste en quête d’un 25e titre en Grand Chelem, un record absolu qui ferait encore un peu plus basculer l’histoire du tennis en sa faveur. Mais cette année, les signaux sont brouillés : éliminations précoces, douleurs physiques, manque de repères sur terre battue… Djokovic avance masqué.
Son statut n’est pas pour autant remis en cause. À chaque Grand Chelem, il parvient à se transcender, même lorsqu’il semble en retrait. Et le format en cinq sets joue clairement en sa faveur : personne n’a encore prouvé pouvoir le faire plier sur la durée, quand il est pleinement impliqué.
Pour autant, la concurrence monte. Les jeunes comme Alcaraz ou Sinner sont prêts. Et même chez les outsiders, l’espoir de battre le “Djoker” n’est plus tabou. Le tirage au sort, sa forme du moment, et son entrée en lice seront scrutés de près.
Un Djokovic en rodage reste dangereux. Mais cette année, il devra trouver son rythme en cours de tournoi. Le défi est immense, mais avec lui, rien n’est jamais impossible.