Carlos Alcaraz renonce à Madrid avec prudence

Coup dur pour Carlos Alcaraz ! Le jeune prodige espagnol tire un trait sur le Masters 1000 de Madrid pour cause de blessure à la cuisse droite. Décision surprise mais sage à deux jours de son premier match. Son objectif ? Revenir plus fort pour Rome et surtout un certain Roland-Garros, où ses ambitions sont claires.

Alcaraz opte pour la prudence avant Roland-Garros

C’est à Madrid que l’annonce a été faite. Carlos Alcaraz, échauffé par une blessure contractée en finale de l’ATP 500 de Barcelone, préfère ne pas forcer. "Pas question de prendre le moindre risque," confie-t-il devant la presse espagnole. L’Espagnol de 21 ans envisage la saison sur terre battue comme un marathon, pas un sprint : Rome se profile début mai et, bien sûr, Roland-Garros (25 mai – 8 juin), le Graal déjà conquis l’année dernière. Prudence est mère de sûreté, tel semble être son credo.

Objectif Rome pour le révélation de Barcelone

Une pause bien calculée, bien que douloureuse. Alcaraz, numéro 3 mondial et tête de série numéro 2 à Madrid, devait affronter soit Zizou Bergs, soit Gabriel Diallo pour son entrée en lice. Mais la priorité va à sa remise sur pied. "Je compte revenir à Roland-Garros, et Rome est dans le viseur," annonce-t-il avec détermination. Il sait qu’il devra être à la hauteur pour défendre son titre parisien.

Étoile montante, parcours semé d’embûches

On se souvient de son triomphe madrilène en 2022 et 2023, avec, en prime, une victoire éclatante à Monte-Carlo mi-avril. Pourtant, c’est une finale perdue et une blessure à Barcelone contre Holger Rune qui viennent changer la donne. Alcaraz avait cédé 7-6 (8/6), 6-2 face au Danois, ce qui a freiné son élan.

Pauses nécessaires et retour à l’entraînement

Depuis qu’il a atterri lundi dans la capitale espagnole, le jeune phénomène n’a pas pu retoucher la raquette. Des examens passés mardi ont confirmé une lésion à l’adducteur de la cuisse droite, l’obligeant à lever le pied. Ce n’est pas la première fois que le sort s’acharne : l’année passée, Alcaraz était déjà diminué à Madrid, s’inclinant en quart contre Andrey Rublev.

Des ambitions toujours intactes

Malgré ce coup d’arrêt, le Murcien a de quoi se réjouir de ses succès fleuris de l’an passé : premier titre à Roland-Garros, suivi d’un doublé à Wimbledon en juillet. Leur souvenir scintille encore, rappelant que l’étoile montante du tennis mondial n’a pas dit son dernier mot. Alcaraz compte boucler cette saison sur terre battue en conquérant. Jouera-t-il à Rome ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : la terre battue tremble d’impatience.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *