Alcaraz fait le show à Rome : une victoire qui rassure ses fans
Le retour fracassant de Carlos Alcaraz
Carlos Alcaraz, numéro 3 mondial, a retrouvé le chemin des courts à Rome de façon spectaculaire. Absent de Madrid pour cause de blessure, l’Espagnol a dissipé tous les doutes en dominant le Serbe Dusan Lajovic, 131e mondial, avec un score net de 6-3, 6-3. Et le tout en seulement une heure et 23 minutes ! Un match éclair face à un Lajovic venu des qualifications.
Prochain défi pour Alcaraz ? Un duel explosif contre soit Laslo Djere, un autre Serbe classé 64e, soit l’Américain Alex Michelsen, 32e mondial. L’Espagnol, visiblement en forme, a même admis : « Je m’attendais à être moins performant, donc je suis vraiment, vraiment content. »
Des précautions, mais pas de soucis majeurs
Pas de panique malgré la cuissière noire bien visible sur sa jambe droite. Alcaraz se veut rassurant et explique que c’est simplement par précaution. « Ce qui importait le plus, c’était de tester mon niveau après la blessure. Aucun problème pendant les sprints, aucune douleur », a-t-il ajouté avec satisfaction.
Le parcours en terre battue ne fait que commencer pour lui : après neuf victoires de rang et un trophée à Monte-Carlo, il est bien lancé. Mention spéciale pour sa finale à Barcelone, bien que perdue face au Danois Holger Rune.
La galère de Dimitrov à Rome
Grigor Dimitrov, quant à lui, continue à galérer sur la terre italienne. Le Bulgare, 15e mondial, s’est effondré 7-5, 6-3 contre l’Italien Francesco Passaro, 101e et wildcard du tournoi. Depuis 2014, ses performances à Rome laissent à désirer, exception faite d’une demi-finale et un quart, bien loin de ses espérances.
Pourtant, ses dernières apparitions sur terre ne manquaient pas d’espoir, avec un quart à Monte-Carlo et un huitième à Madrid. Mais à Rome, ça coince toujours !
Sabalenka en mode express
Du côté des femmes, Aryna Sabalenka, numéro 1 mondiale, a joué vite et bien. Face à Anastasia Potapova, 34e mondiale, elle s’est imposée tranquillement 6-2, 6-2 au WTA 1000 de Rome. Un match plié en à peine plus d’une heure, comme pour rappeler qu’elle est ici pour gagner.
« Ça me permet de m’habituer aux conditions ici, très différentes de Madrid », a confié Sabalenka, qui affrontera au prochain tour l’Américaine Sofia Kenin. « Contre Sofia, ce sera forcément un match serré », anticipe-t-elle, forte de ses précédents succès face à elle.
Après quatre finales consécutives, avec des victoires à Miami et Madrid, la Bélarusse n’a certainement pas dit son dernier mot.