Inquiétude de Pascal Papé : le Stade-Français Paris face à la menace de relégation

À quelques jours de l’affrontement entre le Stade Français et Perpignan, Pascal Papé, figure mythique du rugby parisien, nous offre une analyse sans concession de la situation épineuse à Paris.

L’incompréhensible chute des étoiles parisiennes

Comment une équipe, demi-finaliste du Top 14 l’an passé, peut-elle désormais trembler au bord de l’abîme ? C’est la question que se pose Pascal Papé, l’ancien deuxième ligne, face à cette descente aux enfers. Interviewé sans filtre par Midi Olympique, il n’a pas caché son inquiétude. « Je ne suis pas rassuré », lâche-t-il, doutant des capacités de l’équipe à se maintenir.

Une équipe sans révolte

Pascal Papé regrette l’absence totale de fronde au sein du groupe. Il nous confie sa stupéfaction : « Ce qui m’interpelle, c’est que je ne vois pas de révolte, de rébellion au Stade français. Pour l’instant, personne ne s’est levé pour dire : ‘Stop, on va remettre les choses à leur place.’ » Et il se demande même si cette culture de la révolte, autrefois si ancrée dans l’ADN du club, est encore là aujourd’hui. Le Stade Français a su renaître de ses cendres par le passé, comme lors des crises de 2017 et du couronnement en Challenge Cup en 2016.

Espoirs en des joueurs clés

Papé évoque avec espoir le rôle des anciens joueurs, ceux qui connaissent la maison par cœur, pour rallumer cette flamme. « Ce club, il est spécial, différent. Des gars comme Paul Gabrillagues, Ryan Chapuis ou Julien Delbouis ont cette fibre-là. Ce n’est pas fini… Paris, c’est un club qui doit être en ébullition. »

L’ambiance électrique de Perpignan

En parlant du chaudron d’Aimé-Giral, Papé salue le public perpignanais, véritable « seizième homme ». « Perpignan, c’est spécial… », dit-il. Cette ambiance, cette ferveur, c’est le rugby à l’état pur. Mais il tempère : une atmosphère plus détendue à Paris pourrait être un atout dans ces matchs sous haute tension.

Enfin, même s’il est pris samedi avec les espoirs de Bourgoin, le coup de sifflet final signera pour lui l’heure de se plonger dans le match : « Au coup de sifflet final, j’allumerai certainement ma télé, oui… » Voilà un œil avisé qui ne détournera jamais son regard passionné de son club de cœur.

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