L’univers de la Formule 1 est aussi complexe qu’intense, et pour les pilotes, chaque saison apporte son lot de défis. Red Bull, réputée pour son approche audacieuse envers ses pilotes, met souvent ces derniers à une pression inégalée, privilégiant ceux qui disposent de la capacité d’exceller face à Max Verstappen, leur quadruple champion du monde. Cet article explore les différentes trajectoires de ceux qui ont partagé la piste avec le prodige néerlandais.
Yuki Tsunoda remplace Liam Lawson : Une stratégie Red Bull
Dans une décision décidée et rapide, l’équipe Red Bull a intégré Yuki Tsunoda à son écurie principale après seulement deux courses, laissant Liam Lawson en suspens. Cette stratégie de rotation des pilotes rappelle les pratiques passées de l’équipe, qui ne fait preuve de peu de clémence lorsqu’il s’agit d’optimiser ses performances. En 2016, Max Verstappen avait, lui aussi, bénéficié d’un tel changement rapide, succédant à Daniil Kvyat après quelques courses prometteuses avec Toro Rosso, l’ancien nom de l’équipe affiliée.
Daniel Ricciardo : Un départ sans regrets
En 2016, l’arrivée de Verstappen a ajouté une vibration nouvelle à l’écurie autrichienne de Red Bull où Daniel Ricciardo roulait déjà depuis deux ans, espérant suivre la voie victorieuse de Sebastian Vettel. Durant cette première saison partagée sur piste, les deux pilotes ont chacun remporté une victoire, mais Ricciardo a terminé juste devant le jeune prodige néerlandais, alors âgé de 18 ans. Cependant, en 2018, Verstappen a montré une constance croissante, surpassant Ricciardo qui, malgré tout, quitta Red Bull pour Renault, cherchant des défis renouvelés tout en réaffirmant qu’il n’avait jamais « fui la bataille. »
Pierre Gasly : Les aléas du sport
En 2019, Pierre Gasly a été propulsé chez Red Bull après plusieurs saisons en tant que pilote d’essai chez Toro Rosso. Malheureusement, son séjour dans l’écurie principale a été de courte durée. Ne réussissant pas à surpasser Verstappen et à monter sur le podium, il fut rétrogradé dès la mi-saison. Bien qu’il ait admis plus tard que le sport n’était pas toujours empreint de justice, Gasly retrouva le succès sur la piste après son transfert chez Alpine, remportant notamment un Grand Prix à Monza.
Alexander Albon : Sous pression constante
Mi-2019, Alexander Albon est arrivé chez Red Bull dans un contexte où la pression était palpable. Malgré quelques performances prometteuses, la comparaison avec Verstappen a souvent été défavorable. Albon, évincé par la suite, expliqua combien la collaboration avec le pilote néerlandais, doté d’un style unique et agressif, compliquait l’adaptation de la monoplace. Cette adaptation fit que la voiture devint progressivement plus insaisissable, augmentant la tension et sapant sa confiance.
Sergio Pérez : Une fin difficile
Sergio Pérez, fort de son expérience, a rejoint Red Bull en 2021, apportant une sécurité et une expertise précieuses. Même s’il a su obtenir quelques victoires, il n’a jamais réussi à égaler ou à dépasser Verstappen, qui a continuellement accumulé des titres. En 2024, alors que Red Bull faisait face à un ralentissement, Pérez n’a pas réussi à gagner une seule course, voyant un dernier classement décevant et ressentant une frustration croissante en voyant son coéquipier continuer à s’imposer sur la piste. Cette période s’est avérée être l’une des plus éprouvantes de sa carrière en F1.
