Retour des JO à Salt Lake City

Ce mercredi, lors de la 142e session du Comité International Olympique (CIO), la ville américaine de Salt Lake City a été désignée pour accueillir les Jeux Olympiques d’hiver de 2034. Cette ville avait déjà été le théâtre de cette même compétition en 2002.

Il semble que la France et les États-Unis soient actuellement les partenaires privilégiés pour l’organisation des Jeux Olympiques. En effet, après les Jeux de Paris en 2024 et ceux de Los Angeles prévus pour 2028, nous aurons droit, dans quelques années, aux Jeux d’hiver dans les Alpes françaises en 2030, suivis par ceux de Salt Lake City en 2034.

Ce mercredi, lors de la 142ème session du Comité International Olympique (CIO) qui s’est tenue à Paris, la ville américaine de Salt Lake City a été choisie pour organiser les Jeux Olympiques d’hiver de 2034. Lors du vote, Salt Lake City a obtenu 83 voix pour, contre six voix contre et six abstentions. Ainsi, 32 ans après avoir accueilli les Jeux en 2002, la ville de l’Utah sera de nouveau en lumière dans huit ans. « Nous sommes prêts, tout est en place », a affirmé Fraser Bullock, le responsable de la candidature américaine, devant les membres du CIO.

Une clause inédite introduite

Il est important de noter que l’accord entre le CIO et la ville de Salt Lake City comprend une nouvelle clause d’annulation. Cette clause stipule qu’en cas de non-respect de l’autorité suprême de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), l’événement pourrait être annulé. C’est ce qu’a expliqué John Coates, vice-président du CIO. Cette mesure est une première et fait suite à l’affaire des 23 nageurs chinois contrôlés positifs à la trimétazidine en 2021 et pourtant non sanctionnés.

À la suite de cette affaire, Travis Tygart, directeur de l’agence américaine antidopage (USADA), avait particulièrement visé l’AMA. En introduisant cette clause, le CIO tente de clore ce chapitre délicat, qui avait attiré l’attention de la justice américaine. Sur ce point, Bullock et Gene Sykes, président du comité olympique américain (USOPC), ont soutenu le CIO en se rangeant derrière l’AMA.