Alors que le Comité International Olympique a désigné les Alpes françaises comme lieu de déroulement des Jeux Olympiques de 2030, Martin Fourcade ne pouvait cacher sa satisfaction. Il a exprimé ses sentiments en déclarant : « C’est vraiment émouvant. »
Ce mercredi, en fin de matinée, la délégation française a accueilli une excellente nouvelle après une tenue en haleine relativement brève. Lors de la 142e session du Comité international olympique (CIO), il a été décidé d’attribuer les Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, tandis que ceux de 2034 auront lieu à Salt Lake City. Cependant, cette attribution reste conditionnelle puisque l’État français doit désormais fournir les garanties financières requises d’ici la fin de l’année.
Concernant ce point, la candidature des Alpes françaises a pris un certain retard en raison de la situation politique actuelle du pays. Martin Fourcade, présent ce mercredi au Palais des Congrès de Paris, n’a pas caché sa joie à l’idée que la France accueillera les JO d’hiver dans six ans. « Il y a beaucoup d’émotion, mais il y avait moins d’incertitude que de tenter de décrocher une médaille en biathlon », a déclaré l’ex-star de ce sport.
Fourcade pleinement concentré sur Paris 2024
« Suis-je préoccupé par les garanties financières ? Avec l’engagement du président de la République et sa présence aujourd’hui (mercredi), qui témoigne de son soutien total à la candidature, non. Je suis confiant. (…) Aurai-je un rôle dans le comité d’organisation ? Depuis le début, j’ai beaucoup contribué à cette candidature en tant que membre du CIO pour voir les Jeux d’hiver se tenir dans mon pays. Je connais l’échec d’une candidature olympique pour l’avoir vécu de près à Durban en 2011 (la candidature d’Annecy pour les Jeux de 2018 n’avait obtenu que 7 voix), mais je suis actuellement impliqué dans les Jeux de Paris et je ressens le besoin de vivre cette aventure », a-t-il ajouté dans des déclarations recueillies par L’Equipe. « Reposez-moi la question dans un mois, je serai davantage en mesure d’y répondre. Aujourd’hui, je veux vivre Paris 2024 et profiter de cette émotion. »