Ce lundi, à l’occasion du sixième match de la finale de la Ligue Magnus contre Bordeaux, Rouen a décroché sa 18e couronne nationale grâce à une victoire 4-2. Ce sacre a été particulièrement marqué par le but décisif de Christophe Boivin, qui a lutté contre un cancer des testicules récemment.
Un final époustouflant et une conclusion inoubliable ! Ce samedi, lors du sixième match de la finale de la Ligue Magnus à la patinoire de Meriadeck à Bordeaux, Rouen a remporté le championnat de France, s’imposant 4 à 2 face aux Boxers. Durant ce match, l’équipe normande a prouvé sa supériorité notamment au cours du deuxième tiers-temps, grâce aux buts marqués par Quentin Tomasino et Milan Kytnar, le joueur slovaque. Toutefois, les Bordelais ont fait une remontée impressionnante, d’abord grâce à Kévin Spinozzi, puis avec le but égalisateur du Finlandais Julius Valtonen dans la dernière période, menant ce match palpitant en prolongation.
C’est dans ces moments cruciaux que les Dragons de Rouen ont démontré leur détermination, ne laissant aucune opportunité aux Bordelais de rêver à un septième match décisif. Malgré trois arrêts remarquables du gardien Quentin Papillon, l’inévitable s’est produit. Le but gagnant, un tir précis en lucarne, a été l’œuvre du Canadien Christophe Boivin, propulsant les Dragons vers leur 18e victoire. Ce moment, bien qu’il soit passé presque inaperçu pour la plupart, était d’une grande signification pour tous les joueurs, comblés de joie par cette victoire.
« Ce retour était au-delà de mes rêves »
Ayant combattu un cancer des testicules, Christophe Boivin n’a rejoint l’équipe qu’à la mi-février. « Je ne pensais vraiment pas rejouer si tôt. Marquer le but de la victoire, c’est plus que je n’aurais jamais pu espérer. Je suis extrêmement heureux, pour moi, pour l’équipe, car nous le méritons. Nous avons travaillé dur. Et après tout ce que j’ai traversé, c’est simplement incroyable », a-t-il confié à Sport en France, visiblement ému par cet accomplissement.
Cette victoire a un écho particulier, faisant écho à l’histoire de Sébastien Haller. L’avant-centre international ivoirien, ayant lui aussi été diagnostiqué avec un cancer des testicules, est revenu pour marquer le but de la victoire lors de la finale de la CAN, offrant à la Côte d’Ivoire son troisième titre continental en février. Une belle leçon de persévérance et de courage qui inspire et touche tous ceux qui en entendent parler.