Hermine Bonvallet est une figure montante dans le monde du surf, combinant son amour pour la mode et son engagement envers l’océan. Son compte Instagram lumineux (@herminebonvallet) témoigne de cette fusion unique, et elle a récemment partagé ses cinq tenues préférées avec Women Sports. Voici un aperçu de son parcours et de ses passions.
Entretien exclusif avec Hermine Bonvallet
Quand avez-vous découvert votre passion pour le surf ?
J’ai plongé dans l’univers du surf à l’âge de 20 ans, une passion qui m’accompagne depuis huit années. Mon emploi du temps s’adapte aux marées, avec une attirance particulière pour les grandes vagues et la conduite de jetski. Entre Hossegor et Nazaré au Portugal, je partage mon savoir-faire en aidant les autres à surmonter leur crainte de l’océan. Ma carrière a pris son envol l’année dernière. Après avoir dompté ma première vague en février 2016 et réussi mon premier tube à Tahiti en 2018, j’ai défié une immense vague à Belharra en novembre 2018 en surf tracté. Depuis, ma passion pour la conduite a grandi, et en 2023, j’ai rejoint l’équipe des « big wave surfers » à Nazaré. Je suis également devenue ambassadrice pour plusieurs marques de renom.
Quelles ambitions poursuivez-vous aujourd’hui ?
Je souhaite continuer sur cette dynamique ! Il est crucial pour moi de rester en phase avec mes aspirations, d’affiner mes compétences en pilotage et d’acquérir davantage de connaissances sur la mécanique des jetskis. Par ailleurs, j’aspire à prendre part aux compétitions internationales, où l’on peut découvrir de majestueuses vagues géantes, bien qu’elles ne soient jamais faciles à maîtriser !
La mode semble aussi jouer un rôle important dans votre vie. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Avant de me laisser envoûter par l’appel de l’océan, la mode formait le cœur de mon univers, notamment la haute couture et le stylisme. J’ai commencé à coudre dès l’âge de huit ans, confectionnant mon premier pyjama. Ensuite, j’ai obtenu un CAP de modiste, créant des chapeaux uniques pour des maisons prestigieuses à Paris. J’ai ensuite poursuivi ma formation en haute couture à Cannes pendant un an, avant que ma passion pour le surf ne prenne le dessus. Aujourd’hui, je continue de griffonner, avec des carnets remplis de croquis, convaincue qu’un jour je reviendrai à la couture.