L’ex-nageuse, qui est mère de trois enfants, exprime ouvertement son inquiétude face à la situation mondiale, surtout en ce qui concerne la problématique du changement climatique.
Après avoir tourné la page des Jeux olympiques, Laure Manaudou a repris sa vie habituelle sur les rives du Bassin d’Arcachon. En attendant le démarrage de sa carrière de kinésiologue, l’ex-championne de natation se consacre à l’organisation de conférences en milieu professionnel. Cependant, sa priorité reste ses trois enfants, nés de ses histoires avec Frédérik Bousquet puis Jérémy Frérot.
Évidemment, la rupture avec Jérémy Frérot a représenté un moment difficile pour celle qui a grandi à Villeurbanne. Cependant, Laure Manaudou garde en tête d’autres priorités, notamment en ce qui concerne l’avenir de ses enfants. Elle a partagé avec Femme Actuelle ses craintes quant à l’impact de la crise climatique. « Être parent devient préoccupant à l’ère où les enjeux écologiques s’intensifient. Pourtant, cela m’incite à m’engager davantage, a-t-elle expliqué. Nous nous interrogeons tous sur le monde que nous allons léguer à nos descendants. C’est en leur inculquant l’importance de protéger notre environnement que nous pouvons vraiment changer les choses. »
Laure Manaudou aspire à montrer l’exemple
Dans cette optique, l’ancienne nageuse s’emploie activement à réduire le gaspillage, avec l’espoir de transmettre ces habitudes à ses enfants. Elle a déclaré : « Je veille à n’acheter que ce qui est nécessaire et je fais de mon mieux pour valoriser les restes. » Par exemple, « le pain dur se transforme en pain perdu ou en croûtons, les peaux de légumes se métamorphosent en bouillon, et il m’arrive souvent de congeler les restes en petites portions pour les consommer ultérieurement. Cela m’aide beaucoup quand je suis seule pour déjeuner ! »
Laure Manaudou souligne aussi l’importance des valeurs familiales qu’elle cherche à inculquer. Elle poursuit : « C’est devenu une véritable mission pour notre famille. Depuis qu’ils sont tout petits, j’enseigne à mes enfants les gestes appropriés. J’ai une adolescente de 14 ans et deux fils âgés de 7 et 3 ans. Je leur demande toujours s’ils ont une petite ou une grosse faim, ce qui permet de doser correctement les portions et d’éviter de gaspiller de la nourriture. »