Castres Rugby : Un match riche en émotions face à Montpellier
Une première mi-temps laborieuse mais une réaction remarquable
Dans un match riche en rebondissements, Castres a bien failli faire basculer la rencontre à son avantage contre Montpellier, malgré une défaite serrée (21-17). En effet, après une première période sans grande intensité où Castres a été malmené, l’équipe a su montrer un visage différent lors de la seconde moitié de jeu. Xavier Sadourny a préféré se concentrer sur cette belle réaction de son équipe plutôt que sur la défaite frustrante enregistrée.
Le contraste entre début de match et fin de rencontre
Sur la pelouse de Montpellier, l’équipe de Castres a alterné entre le pire et le meilleur. Si leur prestation en début de match a manqué de dynamisme, le scénario aurait pu permettre aux Tarnais de repartir sans aucun point. Malgré cela, Castres a su saisir l’opportunité d’un point de bonus défensif, un contraste frappant par rapport à la rencontre aller.
Un verdict partagé pour Sadourny : Pendant la première mi-temps, l’absence de tempo était évidente, chaque phase de jeu prenait du temps et peu d’actions notables ont été observées. À la pause, des objectifs précis ont été définis pour relancer l’équipe, mais l’essai inscrit immédiatement par Ngandébé semblait clore l’espoir castrais. Cependant, cette équipe a su montrer de la volonté lors de la seconde période.
Un tournant décisif grâce à Botitu
L’essai de Ngandebé avait semblé sceller le sort des visiteurs, mais l’introduction de Vilimoni Botitu en ouverture après la blessure de Jeremy Fernandez a changé la dynamique du match. Cette entrée a marqué un point de bascule pour l’équipe : « On connaissait ses capacités et son style de jeu », a expliqué Sadourny. Botitu a apporté vitesse et innovation, mettant les Tarnais dans une position offensive plus audacieuse, même sans jouer le tout pour l’attaque. Cette détermination renouvelée leur a permis de dominer les débats en seconde mi-temps.
Un secteur en difficulté : la touche
Malgré tout, Castres a vu son ambition freinée par une inefficacité chronique en touche. L’alignement montpelliérain a bien lu leur jeu, contrariant trois ballons précieux en début de match. Xavier Sadourny n’a pu que constater cette lacune qui a compliqué la tâche de son équipe.
Une interrogation pour l’avenir : Pour Sadourny, chaque ballon perdu n’était pas un « ballon perdu » en soi mais le résultat d’une contrariété par un adversaire redoutable. Il s’interroge sur cette performance en demi-teinte : « Est-ce un point remporté ou trois de perdus ? Seul l’avenir nous le révélera. »
