François Rivière critique la dérive du rugby et exprime ses regrets

Montpellier, terre de rugby, mais pas de tambours ? Voilà l’affaire qui fait bruisser les travées du GGL Stadium. Les fans de l’USAP, privés de leurs chers tambours par les dirigeants montpelliérains, grondent de colère. Ils n’ont pas tardé à faire entendre leur mécontentement, évidemment. Et François Rivière, le président de l’USAP, s’en mêle aussi. Sur Sud Radio, il n’a pas mâché ses mots : on entre en territoire inconnu pour le rugby.

Quand la tradition du rugby en prend un coup

Rivière n’y va pas par quatre chemins : les décisions du club de Montpellier, c’est tout sauf l’esprit du rugby. « Chaque club gère ses propres règles, » concède-t-il. « Je ne veux pas qu’on vienne fourrer son nez dans ce que je fais à Aimé-Giral. » Mais il ne peut cacher sa désillusion. À l’USAP, le public est une vraie pépite, probablement le meilleur de France. Leur ambiance explosive ? Éteinte d’un coup de baguette. « C’est ça le rugby : la fête, la communion avec les supporters, » tonne-t-il avec cette fougue qui le caractérise.

Fumigènes sous surveillance : un impératif, mais…

Attention, Rivière ne s’oppose pas aux mesures de sécurité, loin de là. Sur les fumigènes, il reste ferme : « Il faut être vigilant. » La sécurité, toujours en ligne de mire. Mais de là à tout interdire ? On dévie, on perd l’essence même du rugby. C’est une amère constatation pour le patron de l’USAP. À l’entendre, ce n’est pas simplement une question de règles, mais de culture. Le rugby, c’est autre chose, c’est plus grand, c’est vibrant. Et, au fond, son regret résonne : une tradition se meurt un peu plus.

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