Le LOU avait pourtant bien commencé. Une entrée en fanfare contre le Stade Français, les Lyonnais avaient pris les devants avec un imposant 17-0. Mais après vingt minutes de rêve, le cauchemar a pris le relais.
La désillusion lyonnaise
Ils ont tenu bon face à la pression parisienne au début, mais la suite a été une autre histoire. Le tableau a viré au noir avec une fragilité inquiétante dans la mêlée et une indiscipline chronique. Les hommes de Fabien Gengenbacher ont finalement plié dans les dernières minutes cruciales. Une ultime pénalité de Zach Henry à la 79e minute a scellé le sort non seulement du match (31-30) mais aussi celui de leur saison, semble-t-il.
L’espoir envolé
Il y a juste un mois, Lyon rêvait encore des phases finales. Avec une belle sixième place après avoir battu Montpellier, tout semblait rouler. Mais voilà, trois défaites coup sur coup – Clermont, Pau, Paris – ont complètement chamboulé le classement. Passés onzièmes, les Lyonnais voient désormais le train de la qualification s’éloigner à toute allure.
Un scénario qui se répète
Les mêmes erreurs, encore et encore. “On a craqué dans les dernières minutes, encore une fois”, pourrait-on dire sans sourciller. Contre Pau, c’était déjà une pénalité qui avait fait chavirer le navire à la 76e (29-27). Rebelote ce samedi, avec un coup de pied fatal d’Henry à la quasi-sirène. “Elle a crucifié les Lyonnais qui peuvent dire adieu à la qualification”, comme l’expliquait si bien Le Progrès.
Seule consolation
Un maigre point de bonus défensif, voilà la seule note positive de cette soirée amère, sécurisant au moins leur maintien en Top 14. Mais au-delà du score, c’est l’honneur du club qui est aujourd’hui en jeu.
Avec deux matchs restants, dont un périlleux déplacement à Toulouse et une réception du Racing 92, le LOU doit sauver les meubles. Visons le Top 8, et qui sait ? Un coup d’éclat en Challenge Cup ce vendredi à Cardiff pourrait tout changer.
