Pierre Berbizier : « Débats inutiles pour Jalibert, Ntamack et l’équipe de France »

Reflexions de Pierre Berbizier sur la charnière emblématique du XV de France

La perspective de Pierre Berbizier sur la charnière Dupont-Ntamack

Pierre Berbizier, ancien entraîneur de l’équipe de France de rugby, a partagé ses pensées sur la charnière emblématique composée d’Antoine Dupont et de Romain Ntamack. Cette charnière est clairement le choix privilégié de Fabien Galthié pour diriger l’équipe nationale.

Il exprime clairement que la paire Dupont-Ntamack est remarquable par ses qualités exceptionnelles.

Les succès et défis de la charnière française

Toutefois, Berbizier souligne que, malgré son talent, cette charnière n’a remporté qu’un seul Tournoi des Six Nations jusqu’à présent. Il se demande si l’on juge la charnière la plus influente uniquement par le nombre de fois où elle a été alignée, par les titres remportés, ou par l’empreinte qu’elle laisse dans l’imaginaire collectif, comme un match inoubliable gravé dans les mémoires?

Il rappelle des moments historiques tels que les frères Camberabero, qui malgré leur absence à tous les matchs, restent associés à la victoire du Grand Chelem de 1968. De même, il évoque la paire Fouroux-Romeu qui incarne le succès du Grand Chelem 1977 grâce à leur collaboration avec un pack puissant, dont l’image persiste encore aujourd’hui.

Bien que Dupont et Ntamack débordent de talent, ils représentent une génération d’exception, mais avec un seul Tournoi en poche (celui de 2022). Même eux en sont conscients. Cette charnière a certes marqué l’histoire mais a encore besoin de se distinguer davantage. Ils vivent actuellement la meilleure période de leur carrière, et Berbizier est convaincu que le meilleur est à venir pour ces deux joueurs.

Impact des controverses sur la dynamique d’équipe

Berbizier poursuit en abordant les controverses entourant Romain Ntamack et Matthieu Jalibert. Il considère que ces discussions n’ont été profitables ni pour les deux joueurs ni pour l’équipe nationale. En fait, il observe que chacun d’eux a, jusqu’à présent, eu un impact plus notable au sein de leurs clubs respectifs qu’en équipe nationale.