Peine de prison alourdie pour Rocky Elsom lors de son second jugement.

L’affaire Rocky Elsom suscite l’attention

Un ancien président face à la justice française

Le Ministère Public a prononcé, ce vendredi 14 février, une demande de condamnation à trois ans de prison accompagnée d’un mandat d’arrêt, ainsi qu’une amende lourde de 630 000 euros à l’encontre de Rocky Elsom. Cet ancien président du Racing Club Narbonne Méditerranée, autrefois rugbyman de renom, se retrouve ainsi au cœur d’une affaire complexe. La décision a été mise en délibéré et le dénouement de ce procès est prévu pour le 14 mars à 8 h 30.

Retour sur un jugement antérieur

Rocky Elsom, ayant dirigé le club de rugby situé dans l’Aude entre 2015 et 2016, s’est déjà vu attribuer par le tribunal de Narbonne des responsabilités pénales lourdes le 11 octobre dernier. Il a été condamné pour avoir commis des fraudes impliquant des faux et des abus de biens sociaux. La peine infligée alors était un emprisonnement de cinq ans et un mandat d’arrêt international, des mesures qu’il a vigoureusement contestées, argumentant qu’il n’avait pas été dûment informé du processus judiciaire.

Face à ses revendications, une nouvelle audience a été fixée le 15 novembre devant le tribunal correctionnel de Narbonne, pour réévaluer les faits et la sentence prononcée.

Examen d’un réquisitoire exacerbé

Même s’il n’était pas présent le 14 février pour l’audience, Rocky Elsom était représenté par son avocat, Me Yann Le Bras. Lors de cette séance, le Ministère Public a réclamé une sanction plus sévère que celle prévue lors de la première audience, où deux ans de prison avaient été demandés. Tant le parquet que la partie civile ont demandé la somme de 630 000 euros en guise de compensation.

Après une longue journée de délibérations, le tribunal a tenu à informer que le jugement final serait rendu public le 14 mars à 8 h 30. Ce cas intrigue et met en exergue les enjeux relatifs à la gestion des clubs sportifs et aux responsabilités qui incombent à leurs dirigeants.