Paul Boudehent : affronter « Manny » Meafou sans risques avec les règles actuelles.

Paul Boudehent, joueur du XV de France, partage sa vision de la foi et ses souvenirs d’enfance. À travers ses expériences personnelles, l’ancien hockeyeur et actuel rugbyman aborde des sujets variés qui illustrent son parcours unique et ses passions.

Un engagement spirituel personnel

Paul Boudehent a révélé au public, dans un échange captivant, qu’il est profondément ancré dans la foi catholique. Bien qu’il vive intensément cet aspect de sa vie, il précise qu’il ne cherche pas à l’imposer aux autres. Il exprime que si quelqu’un souhaite discuter de religion avec lui, il est ouvert à cette possibilité, mais n’initie pas lui-même ces échanges. Il insiste sur le fait qu’il ne considère pas sa croyance comme un simple refuge ou un moyen d’échapper aux difficultés. Pour lui, la foi ne consiste pas à se tourner vers Dieu uniquement dans les moments de crise pour obtenir une aide ou des solutions inattendues.

Un passé de joueur de hockey

Boudehent raconte également avec enthousiasme un pan de son enfance où il aspirait à devenir joueur de hockey professionnel. Remémorant une anecdote marquante, il se souvient d’avoir été impliqué dans une altercation sur la glace. Son père lui a récemment évoqué un affrontement lors d’un match, où il avait eu une altercation physique avec un adversaire, ce qui avait presque entraîné l’intervention musclée du père de celui-ci.

Dans le monde du hockey, les bagarres sont souvent tolérées et autorisées sous certaines conditions. Les confrontations sur la glace, bien que contrôlées et encadrées par des règles strictes, sont des moments où les joueurs abandonnent leurs crosses et gants, se mesurant parfois sans casques pour montrer leur détermination. Les arbitres gardent un œil attentif sur ces scènes et interviennent dès qu’un joueur se retrouve en position de faiblesse, genou au sol. Cette réglementation a permis de réduire les querelles inutiles et de dissuader les joueurs plus petits de provoquer les plus imposants, contrastant ainsi avec certaines mésaventures observées dans le rugby.

Souvenirs de liberté et rêves d’agriculture

Évoquant ses aspirations d’antan, Boudehent parle aussi de son rêve de travailler dans l’agriculture, comme ses grands-parents maternels qui élevaient des vaches Charolaises en Vendée. Pour lui, passer du temps à la ferme représentait les souvenirs les plus libres et les plus joyeux de son enfance. Il se souvient de ces jours passés dans les champs, entouré d’animaux, témoignant d’une liberté sans pareille.

Une formation surprenante

Pour conclure, Paul Boudehent partage un aspect moins connu de sa vie : il possède un CAP de boucher. Il décrit sa première expérience dans une chambre froide comme un moment mémorable et émouvant. Face aux carcasses, il avait l’impression d’assister à quelque chose de grandiose, sensibilisé par le sacrifice des animaux qui, en fournissant de la viande, nourrissent les gens. Il souligne le respect que le boucher porte à la viande, comparable à celui témoigné par l’éleveur, et cet hommage qu’il porte à l’art et aux compétences des artisans bouchers.