Le pilier international Mohamed Haouas, bien connu pour ses prouesses sur le terrain, fait face à une situation délicate hors du stade. Épinglé pour conduite en état d’ivresse, il doit aujourd’hui se conformer à des mesures judiciaires strictes. Toutefois, une concession importante lui permet de poursuivre sa carrière sans interruption majeure.
Une peine aménagée pour Mohamed Haouas
C’est au tribunal judiciaire de Montpellier que Mohamed Haouas a connu son sort lundi dernier. Arrêté en décembre pour avoir été retrouvé ivre, endormi au volant de sa voiture, il a été condamné à trois mois de prison avec sursis, à purger sous la forme d’un bracelet électronique. Une particularité, néanmoins, dans cette sanction : Haouas est autorisé à retirer ce bracelet pour participer aux rencontres du Top 14 avec Montpellier, ainsi qu’aux séances d’entraînement associées.
Conséquences et perspectives pour le joueur
En plus de la condamnation, son permis de conduire a été suspendu pour six mois depuis février. Lors de l’incident, un test avait révélé un taux d’alcoolémie de 1,8 gramme par litre de sang. Malgré tout, Haouas maintient sa position dans l’équipe du Montpellier Hérault Rugby (MHR). Cette saison, il a pris part à neuf matchs de Top 14, bien qu’aucun comme titulaire, et à deux rencontres de Challenge Cup. Le joueur anticipe que sa peine puisse être appliquée durant la période estivale, afin que l’impact sur sa saison soit minimal.
Légalement soutenu, malgré le passé
L’avocat de Mohamed Haouas, Maître Marc Gallix, insiste sur le fait que ce dispositif permet à son client de poursuivre sereinement sa carrière de rugbyman. Après l’arrestation du joueur, certaines figures du club, dont Bernard Laporte, lui avaient exprimé leur soutien. Gallix souhaite que la peine puisse être ajustée de manière à coïncider avec une période où Montpellier ne serait pas en compétition, pour éviter tout désagrément à son client.
Un passé judiciaire chargé
Ce n’est pas la première fois que Mohamed Haouas est confronté à la justice. En 2022, il avait déjà été condamné à 18 mois de prison avec sursis suite à un détournement en bande organisée avec effraction. Par ailleurs, en mai 2024, une condamnation d’un an de prison ferme avait été prononcée contre lui pour des violences conjugales. Un mois plus tard, il écopait d’une peine supplémentaire de 18 mois, dont neuf fermes, pour des violences aggravées commises durant une rixe.
L’article original était sur RMC Sport.