Louis Carbonel commente les critiques ciblant Matthieu Jalibert

Matthieu Jalibert, ouvreur de l’équipe nationale française, a fait l’objet de nombreuses critiques pour ses plaquages ratés lors du match contre l’Angleterre qui s’est déroulé à Twickenham. Dans un contexte où le rugby est un sport de haut niveau, les erreurs ne passent pas inaperçues, et ses performances ont suscité des réactions mitigées.

Réactions de Louis Carbonel

À la suite de cette polémique, Louis Carbonel, lui-même ouvreur pour le Stade-Français Paris, s’est exprimé sur la question dans une interview accordée au célèbre magazine rugby. Lorsqu’on l’interroge sur les critiques envers Jalibert, Carbonel évite de se prononcer de manière tranchée.

Il a cependant tenu à souligner que, selon lui, certaines de ces critiques ne sont pas méritées. Il a déclaré : “Je ne sais pas, ce n’est pas mon boulot de rentrer dans ce débat. Moi, je connais le poste, je sais que ça peut être très dur. Des fois, ce n’est pas justifié, mais c’est comme ça. C’est aussi la beauté de ce poste. Quand tu as des responsabilités, il faut les assumer. Je n’ai pas eu Matthieu, mais je n’ai rien à dire sur ce cas-là parce que ce n’est pas à moi d’en juger.”

En route vers le XV de France ?

Carbonel ne cache pas son désir de revenir au sein de l’équipe de France, bien que, pour le moment, il admet que cela reste un objectif lointain. Il confie : “Je pense qu’aucun joueur dans le monde aimerait ne pas jouer pour son pays. Bien sûr que j’aimerais un jour y retourner parce que quand tu y as goûté, tu sais que c’est quelque chose d’extraordinaire. Après, dans la situation actuelle, vu la situation du club et mes performances, il faut être lucide sur le fait que je suis plus concentré sur le stade français que sur l’équipe de France.”

Inspiration et modèles

Carbonel parle également des figures qui l’ont inspiré dans sa carrière. Parmi ces modèles, Jonny Wilkinson figure en bonne place pour son sérieux et sa maîtrise du jeu au pied. Il considère aussi Matt Giteau comme une étoile inspirante, révélant qu’il se voit un peu en lui en tant qu’attaquant aimant le jeu. Selon lui, Wilkinson incarne un style de jeu classique à l’anglaise qui a beaucoup influencé ses jeunes années.

Des passions en dehors du terrain

En dehors du rugby, Louis Carbonel révèle sa passion pour le golf, le tennis et le paddle. Il explique : “Oui, je fais beaucoup de golf, de tennis, de paddle. J’aime bien tout ce qui est dans le sport. Après, mes passions en dehors du rugby, c’est surtout voyager, mes amis. Faire plein de choses. J’aime bien découvrir de nouvelles choses et de nouveaux lieux. Au golf, ce qui est bien, c’est qu’il y a de beaux paysages. Tu es dans la nature. Tu peux lâcher prise. Après, le sport en lui-même, le golf, peut rendre plus fou que le tir au but au rugby. Il faut répéter les mêmes gestes tout le temps. Ca demande un apprentissage de tous les jours et certaines fois, on oublie certains aspects de la frappe. Ça peut rendre fou.”

Un amour pour la Thaïlande

Enfin, Carbonel partage son affection particulière pour la Thaïlande, une destination qu’il affectionne pour sa culture et son ambiance décontractée. Il exprime son attrait pour ce pays en disant : “J’adore la Thaïlande parce que depuis dix ans, j’y suis allé avec mes parents et depuis on y retourne régulièrement. J’adore la culture, la nourriture. J’adore les gens, la gentillesse qu’ils ont, leur manière de penser. Je trouve que tout est simple quand tu vas là-bas, tout est paisible. Comparé à la France où tout le monde est un peu pressé, énervé, là-bas, c’est un peu chill comme on dirait en Anglais. J’adore ça et j’aimerais aussi essayer d’implanter là bas un projet basé sur le rugby. Je suis fou de cette culture et de ce pays.”