Le Stade Toulousain dans la tourmente : Didier Lacroix s’explique
La tension monte d’un cran au Stade Toulousain. Didier Lacroix, le président du club, a admis dans un message adressé à la Ligue nationale de rugby (LNR) un "manque de vigilance" autour du transfert de Melvyn Jaminet. Le Figaro a levé le voile sur cette affaire le jeudi 24 avril, et l’AFP a confirmé les propos.
Une balle dans le pied ou dans le plein dans le mille ?
Quand la machine s’emballe : c’est en janvier que l’affaire éclate. À l’époque, L’équipe dévoile que Melvyn Jaminet s’était délesté de 450 000 euros de sa propre poche pour quitter Perpignan en 2022, avec une promesse non tenue de Toulouse de le rembourser. Une histoire qui aurait pu leur coûter bien plus cher. Pour éviter une débâcle financière en mars, Toulouse s’est résolu à débourser 1,3 million d’euros et apaiser la colère de la Ligue.
Des médiateurs dans le viseur
Mais Didier Lacroix ne compte pas porter seul le fardeau. Dans son courrier, il pointe du doigt certaines personnes de confiance qui auraient dû mieux encadrer ses intérêts. Parmi eux, Arnaud Dubois, avocat et président du Biarritz Olympique, sans oublier la société Pacific Heart. Selon Lacroix, ces confidences auraient dû retomber plus tôt dans les filets du salary-cap manager.
La tempête médiatique
Les médias ? Didier Lacroix les accuse de déformer la vérité. Selon lui, l’affaire a pris une ampleur médiatique qu’elle ne méritait pas, au point de salir l’honneur du Stade Toulousain et de ses cadres. Un comble, selon lui, car la LNR elle-même aurait cohabité longtemps avec des pratiques qui frôlaient l’illégalité. Et voilà que le vent tourne : avec Yann Roubert à sa tête, la LNR durcit le ton et clame haut et fort sa volonté de bétonner ses contrôles, promettant des sanctions exemplaires pour les récidivistes.
Suspense donc, sur fond de polémiques et de révélations à gogo. Le Stade Toulousain se relèvera-t-il de cette mauvaise passe ? Comme on dit dans le milieu : affaire à suivre, et de très près !
