Le choc de la capitale : Paris chute au Parc face à Nice ! Le PSG voit sa série d’invincibilité stoppée net. Retour sur une soirée de folie…
Le PSG tombe de haut
Paris n’écrira pas une saison sans défaite en Ligue 1 pour 2024-2025. En avant-goût d’une demi-finale intense contre Arsenal en Ligue des champions, le PSG s’est fait surprendre à domicile par un Nice flamboyant, s’inclinant lourdement 3-1 ce vendredi lors de la 31e journée. Le Parc des Princes, silencieux, n’en croyait pas ses yeux.
La surprise Morgan Sanson
Luis Enrique, le stratège espagnol, avait certainement d’autres plans pour cette générale avant Londres. Pourtant, c’est bien Morgan Sanson, de retour sous les feux des projecteurs après sept mois de galère à cause d’une chevauchée avec dame blessure, qui a volé la vedette. Premier coup d’éclat ? Un doublé retentissant marqué au cœur de Paris (34e et 46e) ! Et que dire de Marcin Bulka, gardien providentiel, multipliant les sauvetages héroïques et surfant sur son nuage : la légendaire série de Nantes (32 matchs invaincus en 1995) reste gravée dans l’histoire.
Les Parisiens sans réponse
Paris, déjà couronné champion, avait pourtant mis le paquet avec son équipe-type. Si le plan initial était de faire tourner avant l’Europe, il a été remisé au placard. Pourtant, ni Marquinhos, l’infranchissable capitaine, ni le redoutable trio Kvaratskhelia-Dembélé-Doué n’ont su déjouer la ruse niçoise.
En 45 minutes, c’est un Paris à 73 % de possession, maître du jeu et d’occasions, qui fait face à la dure réalité : mené à la mi-temps. Ironie cruelle ? Nice, suffoqué dans sa moitié de terrain, a montré que le réalisme a souvent plus de majuscule que la possession.
La frousse du Parc
Comment éviter le frisson en revoyant cette action de la 34e minute où Bouanani, avec l’audace du gosse, sert une caviar à Sanson qui grille la défense parisienne pour perforer Donnarumma. L’embellie parisienne aura été de courte durée, juste le temps pour Fabian Ruiz de redonner espoir après un chef-d’œuvre de passe signé Dembélé. Une nuit sans étoiles ou presque…
Paris s’enfonce
Dès le retour des vestiaires, Sanson enfonce le clou, s’offrant un doublé éclatant, et Nice rêve. Un Paris sans mordant, incapable de reprendre le rythme fou de la première mi-temps, laisse tout le loisir à Boudaoui de s’illustrer avec un coup franc magnifiquement repris par Ndayishimiye (3-1, 70e). Paris, avec son panache un peu fané, ne retournera pas la vapeur, stoppé une nouvelle fois par un Gigantor à l’honneur, Mr. Bulka, jusqu’au boutiste.
Le mot de l’entraîneur
Un Enrique, philosophe et plein d’espoir, avait annoncé la couleur : « Qu’on me garantisse une finale de C1 contre une défaite face à Nice, je signe des deux mains ! ». À voir si c’est promesse tenue. Allez Paris, l’aventure européenne continue, rêve d’un avril londonien…
