David Courteix, ancien entraîneur de l’équipe de France féminine de rugby à 7, est actuellement au cœur d’une controverse. Des allégations sérieuses ont été portées contre lui, suscitant une enquête de la Fédération Française de Rugby ainsi que l’intervention du ministère des Sports. Cette affaire met en lumière des questions importantes autour des comportements attendus dans le domaine sportif.
Un signalement préoccupant
David Courteix, qui a dirigé l’équipe féminine française de rugby à 7, est confronté à une situation difficile suite à un signalement dont il fait l’objet. C’est une des joueuses de cette équipe qui est à l’origine de cette alerte, pointant du doigt un comportement abusif de la part de Courteix. Elle l’accuse notamment de harcèlement psychologique et de comportements inappropriés. Cependant, elle a choisi de ne pas s’étendre davantage sur le sujet.
Intervention du Ministère des Sports
Face à la gravité des accusations, le Ministère des Sports a pris l’initiative de contacter la Fédération Française de Rugby. L’institution a été sommée de prendre des mesures immédiates concernant le statut de David Courteix, lui demandant notamment de l’écarter de ses fonctions provisoirement.
Réactions des principaux acteurs
Le président de la Fédération, Florian Grill, a été sollicité par le journal L’Équipe pour commenter la situation. Dans sa réponse, il a déclaré préférer rester discret sur l’affaire, bien qu’il ait confirmé qu’une enquête était en cours et qu’ils collaboraient avec le Ministère pour faire la lumière sur les allégations.
De son côté, David Courteix a exprimé sa stupéfaction. Ayant pris connaissance de ces accusations par la presse, il a déclaré être en état de choc, insistant sur le fait qu’il n’avait pas été informé officiellement des détails ou des procédures en cours.
Position de la Fédération Française de Rugby
La Fédération a rapidement publié un communiqué pour clarifier sa position et les démarches entreprises. Elle a reçu un signalement fin janvier 2025 concernant le comportement de Courteix durant son mandat avec l’équipe de France féminine à 7. Suivant leurs procédures standards et en respectant le principe de présomption d’innocence, la Fédération a amorcé une analyse approfondie du signalement dès réception. En fonction des résultats, une enquête plus détaillée pourrait être envisagée. Parallèlement, dès le début de cette affaire, la FFR a informé le ministère des Sports, qui a également démarré sa propre enquête pour clarifier ces accusations. Les résultats des enquêtes initiées par la Fédération et le ministère sont actuellement attendus.
Les conclusions de ces investigations permettront de déterminer les suites à donner à cette affaire complexe, qui reste à suivre avec attention.
