Communication du staff du XV de France : Changements drastiques expliqués

Depuis que Fabien Galthié a pris les rênes de l’équipe de rugby de France, une véritable révolution s’est opérée au niveau de la communication. Le staff des Bleus, connu pour sa transparence, abordait chaque sujet sans détour, notamment en ce qui concerne l’état de santé des joueurs.

Une transparence exacerbée sous Fabien Galthié

Lorsque Galthié a été nommé à la tête de l’équipe nationale, il a instauré un climat de communication très franc. Jamais il n’hésitait à divulguer des informations sur les blessures des joueurs, parfois même en temps réel. Ainsi, dès qu’un joueur se blessait, l’information était rapidement partagée avec le public, sans la moindre retenue. Il arrivait même que le sélectionneur s’exprime sur la nature d’une blessure lors de conférences de presse, parfois avant que le diagnostic médical ne soit établi.

Un exemple marquant : la Coupe du monde de 2023

Ce style de communication a atteint son paroxysme lors du Mondial 2023, notamment avec la fameuse blessure au visage d’Antoine Dupont. Chaque jour, le personnel médical de l’équipe de France mettait à jour les fans et la presse sur l’état du joueur, un geste de grande ouverture rarement vu dans le milieu.

Un changement de stratégie avec le Tournoi des Six Nations

Cependant, un vent de changement souffle depuis que l’équipe a commencé sa préparation pour le prochain Tournoi des Six Nations. Le staff a opté pour une approche plus discrète. D’après Midi Olympique, il devient de plus en plus difficile d’obtenir des détails précis sur les blessures des joueurs tricolores.

Des cas récents, tels que ceux de Thibaud Flament, Louis Bielle-Biarrey, Damian Penaud, Romain Taofifenua, et Anthony Jelonch, illustrent ce revirement stratégique. Les informations concernant leurs blessures sont désormais énoncées de manière vague, sans aucun approfondissement.

Cette nouvelle politique déçoit certains observateurs. Midi Olympique, par exemple, déplore cette évolution :

« Bien que l’on puisse comprendre que l’équipe de France ait ressenti le besoin de réévaluer son degré de divulgation en matière de blessures, il est difficile de ne pas regretter l’époque de la communication ouverte et limpide à laquelle nous étions habitués… »

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