Suite à la défaite du Racing 92 en phase de barrages, qui a eu lieu dimanche dernier sur le terrain de Bordeaux-Bègles, Henry Chavancy, le leader de l’équipe francilienne, était particulièrement contrarié, surtout en raison du comportement indiscipliné qu’ont montré ses coéquipiers durant la première moitié du match, ce qui rendait la défaite encore plus difficile à accepter pour lui.
À l’âge de 36 ans, Henry Chavancy, qui avait auparavant remporté le championnat de France avec le Racing 92 en 2016, aspirait à décrocher un deuxième titre de Top 14 avant de potentiellement mettre un terme à sa carrière. Cependant, le capitaine emblématique de l’équipe située dans les Hauts-de-Seine a vu ses rêves se briser lorsque son équipe s’est inclinée face à Bordeaux-Bègles (31-17) en Gironde lors des barrages du dimanche soir. Cette défaite marque donc la fin de la route pour le Racing 92, tandis que l’UBB se prépare à affronter le Stade Français en demi-finale la semaine suivante.
Henry Chavancy et ses coéquipiers du Racing 92 débutent leurs vacances bien plus tôt que prévu, ce qui constitue une profonde déception pour ce joueur de centre international qui n’a connu que le Racing 92 tout au long de sa carrière, y compris durant ses années junior. En évoquant cette élimination amère lors d’une interview accordée à Canal Plus juste après le match, le Strasbourgeois n’a pas caché sa difficulté à accepter cette défaite. «Ce qui domine ? C’est la déception et bien sûr, la tristesse. Nous sommes venus ici avec de grandes ambitions. Nous avions franchi de justesse l’étape précédente la semaine dernière. Nous savions que nous n’avions rien à perdre aujourd’hui.»
Chavancy : « Nous avons manqué de discipline en première mi-temps »
En revanche, dès le début, Chavancy et ses coéquipiers se sont mis dans une position délicate en commettant un nombre assez important et inhabituel de fautes durant la première partie du match. Pour le vétéran portant le numéro 12, il est inutile de chercher d’autres explications à cette défaite humiliante subie sur la pelouse du stade Chaban-Delmas.
« Nous avons malheureusement manqué de discipline, surtout en première mi-temps, laissant ainsi Bordeaux prendre le contrôle du match dès le début et nous sommes déçus ainsi que tristes », exprime-t-il. Cette déception est d’autant plus ressentie que Chavancy, ayant déjà atteint à trois reprises la finale de la Coupe d’Europe avec le Racing 92, était convaincu que son équipe avait une réelle opportunité de l’emporter contre Bordeaux-Bègles, malgré l’absence de leur meneur de jeu Matthieu Jalibert. « Nous savions que cela serait difficile, mais nous étions convaincus qu’en jouant à notre meilleur niveau, nous avions toutes nos chances de succès. »
