Voici la réécriture :
Dans son rôle d’ex-président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte a décidé de se ranger derrière Didier Codorniou dans la compétition qui l’opposera à Florian Grill pour la présidence de la FFR lors du scrutin prévu le 19 octobre.
Bernard Laporte a pris position ! Sans surprise, l’ancien président de la Fédération française de rugby apporte son soutien à Didier Codorniou pour l’élection à la présidence de la FFR, prévue le 19 octobre prochain. Âgé de 66 ans, Codorniou, ancien trois-quarts centre international, se retrouvera face à l’actuel président Florian Grill, âgé de 59 ans. Grill, qui avait été battu par Bernard Laporte lors de l’élection de 2020, a ensuite triomphé sur le candidat soutenu par Laporte, Patrick Buisson, lors du scrutin de juin 2023.
« La présidence actuelle n’a cessé de nous critiquer, et quand je vois leurs actions actuelles, je me dis qu’ils auraient mieux fait de se taire », affirme Bernard Laporte dans une interview accordée à Via Occitanie. « Quand on est dans l’opposition, c’est toujours plus simple, mais gouverner est une tâche ardue. Didier apporte un nouvel élan. Je n’apprécie pas les querelles médiatiques, elles nuisent à l’image du rugby. Didier Codorniou est un homme du rugby, une personne de consensus. Il sait rassembler, je crois qu’il est le candidat qu’il nous faut. Bien que je ne vote pas et ne fasse plus partie de ces circuits, je pense que Didier Codorniou est la meilleure option. Il saura calmer les tensions car, à un moment, ces critiques incessantes deviennent insupportables. Ça ne reflète pas bien notre sport. Avec tout ce qui s’est passé cet été, il est temps de tourner la page et de repartir de zéro. »
Laporte, président de la FFR pendant six ans
Directeur du rugby au club de Montpellier depuis novembre 2023, Bernard Laporte, âgé de 60 ans, a passé un peu plus de six ans à la tête de la Fédération française de rugby. Élu en 2016 face à Pierre Camou et Alain Doucet, puis réélu en 2020 contre Florian Grill, il a été condamné en décembre 2022 à deux ans de prison avec sursis, assortie d’une interdiction de deux ans d’exercer toute fonction en lien avec le rugby et d’une amende de 75 000 euros pour « corruption passive », « trafic d’influence », « prise illégale d’intérêts », « recel d’abus de biens sociaux » et « abus de biens sociaux ». Il avait démissionné de son poste de président de la FFR quelques semaines après cette condamnation. Bien qu’il ait fait appel de cette sentence, la décision n’a toujours pas été rendue.