Antoine Dupont : son drame personnel dévoilé

Lors d’une émission télévisée, Antoine Dupont s’est livré à des révélations personnelles peu communes.

Antoine Dupont, déjà une figure emblématique du XV de France, a remporté cet été le titre de champion olympique de rugby à sept lors des Jeux Olympiques de Paris. Portant fièrement le drapeau lors de la cérémonie de clôture, il s’affirme comme une personnalité montante dans le paysage sportif français. Bien que discret dans les médias, sa présence est devenue incontournable.

Cependant, une facette plus vulnérable du joueur a été dévoilée lors de son passage dans l’émission « Les rencontres du Papotin » diffusée sur France 2. Dans cette émission, il a eu une conversation sincère avec des journalistes autistes. Suite à cet échange, Dupont a exprimé que c’était « assurément l’interview la plus dure mais aussi la plus belle » qu’il ait vécue.

« Mon père nous a quittés l’an dernier »

Ces émotions intenses s’expliquent par le fait qu’Antoine Dupont s’est livré comme rarement auparavant, notamment sur la disparition récente de son père. Il a partagé : « Mon père est parti l’année dernière, après avoir été dans un état végétatif pendant huit ans suite à un accident. Il était malade et résidait dans un centre où il n’était pas très bien. […] Je suis extrêmement proche de ma famille et de ma mère. Comme ils vivent près de Toulouse, je peux les voir fréquemment. »

Au fil de la discussion, Dupont a également parlé de sa vie personnelle. Il a déclaré : « Je n’ai pas d’enfants. Je n’ai pas de compagne, c’est ainsi que la vie est… Je n’ai pas non plus de compagnon… » Ensuite, l’athlète du Stade Toulousain a abordé avec franchise le sujet de l’homosexualité dans le sport. « Certains ont eu le courage de s’exprimer. Pourtant, cela reste un sujet encore tabou. Par exemple, dans le rugby professionnel, nous n’avons qu’un seul joueur qui a fait son coming-out. Pourtant, statistiquement, il doit y en avoir d’autres. C’est toujours un défi aujourd’hui de s’assumer pleinement, bien que je pense que la société progresse et que nous sommes dans un milieu ouvert d’esprit. Nous serions prêts à accepter cela sans aucun problème. »