Alors que les deux joueurs internationaux français ont reçu l’autorisation de revenir en France, leur arrivée à Paris est prévue pour l’après-midi. Dans le même temps, Oscar Jegou et Hugo Auradou ont appris que la personne à l’origine des accusations a confirmé ses déclarations lors d’un témoignage pour l’émission Envoyé Spécial.
Oscar Jegou et Hugo Auradou ont obtenu une victoire mardi dans le dossier de viol dont ils sont accusés. En effet, la justice argentine les a autorisés à quitter le pays, les deux joueurs ayant rapidement pris l’avion pour rentrer en France où ils sont attendus cet après-midi. Leur avocat considère cette décision comme une preuve de leur innocence.
« La décision prise aujourd’hui, si on sait l’interpréter, les innocente », a déclaré Me Antoine Vey à BFMTV. Il a ajouté: « Depuis le début, le parquet, qui dispose de tous les éléments de l’enquête et sait véritablement ce qu’elle a produit, a d’abord permis, il y a un mois, leur remise en liberté en Argentine. D’autres actes étaient nécessaires, ils ont été accomplis. Aujourd’hui, on leur permet de rentrer en France. Dans quelques jours, une décision sera rendue pour abandonner les charges. »
« J’ai préféré me laisser faire »
Toutefois, la plaignante a réitéré ses accusations contre les deux joueurs français dans une interview pour Envoyé Spécial. En attendant la diffusion complète jeudi, l’émission a révélé quelques extraits troublants. La femme de 39 ans, bien qu’elle ait accepté l’invitation d’Hugo Auradou à prendre un verre à son hôtel, affirme que la situation a dégénéré dans sa chambre.
« Il m’a attrapé par le cou. Il m’a plaqué sur le lit. Il m’a déshabillée brutalement. Il m’a tirée hors du lit alors que j’étais nue et il m’a soulevée par le cou, à tel point que je ne pouvais plus respirer. J’ai tenté de le gifler, mais cela l’a incité à continuer », a-t-elle révélé. Elle espérait qu’Oscar Jegou, arrivé ensuite, viendrait à son secours, mais il aurait également « abusé d’elle ».
« À ce moment-là, je ne pouvais plus crier car j’avais les cordes vocales abîmées par les violences. Le blond m’a violée sans préservatif », a-t-elle affirmé, ajoutant : « Beaucoup de gens me demandent pourquoi je ne suis pas sortie alors que la porte était ouverte. Je ne pouvais pas, car Hugo restait toujours autour de moi. J’ai préféré me laisser faire après tous les coups reçus. Si je ne l’avais pas fait, je ne serais peut-être plus en vie aujourd’hui. »