Accusations d’étranglement et de coups contre Auradou et Jouégou

Après qu’une jeune femme ait porté plainte, Hugo Auradou et Oscar Jouégou ont été placés en détention préventive et encourent de lourdes sanctions.

L’affaire de la vidéo raciste que Melvin Jaminet a publiée par erreur semble désormais bien moins importante. En effet, pendant que le joueur du RC Toulon était mis à l’écart du groupe du XV de France, deux autres internationaux français présents en Argentine se retrouvaient confrontés à des accusations de violences sexuelles portées par une jeune femme.

Entendus sur place, Hugo Auradou et Oscar Jouegou ont rapidement été transportés au commissariat et placés en détention. D’après la presse argentine, les deux hommes auraient fait la connaissance de la plaignante dans un bowling avant de la ramener à l’hôtel où séjournait l’équipe de France. La soirée aurait ensuite viré au cauchemar pour la jeune femme.

« Une scène sauvage et bestiale »

D’après les rapports de la presse locale, des traces ADN auraient été retrouvées sur le corps de la victime présumée, qui accuse les deux joueurs de l’avoir non seulement abusée sexuellement, mais aussi de l’avoir frappée. Selon MDZ, la victime aurait été « étranglée et battue », et une source décrit « une scène sauvage et bestiale avec une violence incroyable ».

« Nous avons reçu la plainte vers 18h-19h au bureau du procureur. La déclaration de la plaignante a été longue, avec de nombreux détails sur le déroulement de la soirée. Immédiatement, elle a été examinée par un médecin légiste qui a constaté des blessures, » a confirmé auprès du journal L’Équipe la procureure en chef des délits contre l’intégrité physique. Elle a ajouté : « Ce sont ces éléments qui ont conduit à l’ouverture d’une enquête pour abus sexuel aggravé et à la décision de détention. Il s’agit d’un délit passible d’une lourde peine, et il existe donc un risque de fuite, d’autant plus que ce sont deux étrangers de passage dans le pays qui devaient ensuite se rendre en Uruguay avant de revenir ici puis de retourner dans leur pays d’origine. »