Accusations contre l’arbitre FRA-AFS, un an après le match

Le 15 octobre a marqué un an depuis l’amère défaite des Bleus contre les Springboks lors des quarts de finale de leur Coupe du monde. À cette occasion, Bernard Laporte a critiqué l’arbitrage mené par Ben O’Keeffe.

L’anniversaire n’a pas été facile à digérer. Un an après, la défaite encaissée par le XV de France contre l’Afrique du Sud en quarts de finale de la Coupe du Monde reste une blessure ouverte pour le rugby français. Cette blessure est due au déroulement du match, qui a vu des erreurs flagrantes des joueurs dirigés par Fabien Galthié alors qu’ils semblaient avoir le contrôle, mais aussi en raison de quelques décisions arbitrales controversées.

Douze mois plus tard, Ben O’Keeffe continue de faire l’objet de critiques cinglantes, et Bernard Laporte, l’ancien président de la Fédération Française de Rugby, reste persuadé que l’arbitre néo-zélandais a commis certains faux pas. « Je pense sincèrement qu’il a fait une erreur sur la dernière pénalité. Celle-ci n’aurait pas dû être accordée aux Springboks mais à nous, parce que le joueur a posé la main au sol. Elle était pour nous. Donc, il s’est trompé », a-t-il déclaré lors d’un échange approfondi avec François Trillo sur YouTube.

Ben O’Keeffe n’est pas le seul responsable

« Mais ce n’est pas lui qui rate les deux chandelles aboutissant à des essais, a-t-il toutefois tenu à préciser. J’ai été le premier à souligner les erreurs d’O’Keeffe. Mais encaisser des essais de cette manière, c’est inacceptable. » Selon l’ancien sélectionneur français, Ben O’Keeffe n’est pas l’unique coupable de cet arbitrage discutable. Pour lui, les dirigeants du rugby français ont également leur part de responsabilité.

« Ce qui me dérange profondément, c’est l’impression que nous avons été arbitrés comme une équipe en déplacement. Et on sait pourquoi. Je préfère éviter d’entrer dans ces débats-là. Mais dialoguer avec les arbitres durant la semaine, aller les rencontrer, exercer ce que l’on appelle du lobbying, ça, tout le monde le fait. Et nous? Nous ne l’avons pas fait », a-t-il exprimé, persuadé qu’une victoire en Coupe du Monde aurait eu des répercussions énormes sur le rugby en France : « Je suis convaincu que c’était notre année. Cela aurait été fantastique pour notre discipline. Enfoncer le clou et triompher. Si la France avait soulevé le trophée mondial, cela aurait entraîné un engouement formidable pour les écoles de rugby. »