Pour conclure la vingt-huitième journée de la Liqui Moly StarLigue, l’équipe de Nîmes a provoqué un énorme bouleversement en sortant victorieuse face au Paris Saint-Germain sur le score de 32 à 33. Ce résultat inattendu permet à Nantes de se rapprocher dangereusement du PSG, avec un écart réduit à un seul point alors qu’il reste encore deux rencontres à jouer.
Le PSG se trouve désormais dans une position où chaque faux pas pourrait lui coûter cher. Lors de son dernier match de la saison au domicile historique du Stade Pierre-de-Coubertin, l’équipe parisienne a vu son impressionnante série d’invincibilité en championnat s’éteindre face à Nîmes, pour le clap de fin de la 28ème journée de la Liqui Moly StarLigue. Le match a débuté avec un but de Jesper Konradsson (réussissant 2 buts sur 4 tentatives), mettant les Parisiens en tête pour la majeure partie de la première mi-temps. Cependant, l’équipe dirigée par Raul Gonzalez Gutierrez n’a pas réussi à creuser d’écart notable au score, malgré les contributions significatives de Ferran Solé Sala (réussissant 7 buts sur 10 tentatives) et d’Elohim Prandi (réalisant 10 buts sur 15 tentatives). Le leader du championnat n’a pas réussi à se détacher suffisamment au score.
Une opportunité que l’équipe de Nîmes, souvent surnommée « Green Team », n’a pas manqué de saisir. Dix minutes avant la fin de la première période, Julien Rebichon (avec 2 buts sur 2 tentatives) a permis à l’USAM de reprendre la tête. Malgré la réponse rapide de Kamil Syprzak (4 buts sur 5 tentatives) et Luc Steins (5 buts sur 6 tentatives) pour remettre le PSG aux commandes, un but de Mohad Abdelhak (réussissant 5 buts sur 7 tentatives) à quatre minutes de la pause est parvenu à égaliser pour Nîmes. Le jeu défensif a pris le dessus en fin de première mi-temps, en particulier grâce aux performances de Léo Villain (avec 4 arrêts à 67 % d’efficacité) pour le PSG et de Joze Baznik (avec 8 arrêts à 24 % d’efficacité) pour Nîmes. Le jeu a continué d’être très disputé lors du retour des équipes sur le terrain.
## Le PSG a craqué sur la fin
Durant le quart d’heure suivant, aucune des deux équipes n’a réussi à prendre plus d’un but d’avance. C’est à ce moment crucial que Kamil Syprzak et Nikola Karabatic (marquant 2 buts sur 4 tentatives) ont permis au PSG de prendre un léger avantage. Un écart que Ferran Solé Sala a réussi à étendre à trois buts, avec seulement dix minutes restantes dans le match. Cependant, les dernières cinq minutes se sont transformées en un véritable cauchemar pour le PSG. Les erreurs en attaque se sont accumulées, donnant l’opportunité à Nîmes de reprendre le dessus au score à seulement 79 secondes de la fin, grâce à Jean-Jacques Acquevillo (avec 4 buts sur 7 tentatives). Une interception sur une perte de balle d’Elohim Prandi a permis à Jesper Konradsson de gagner un lancer de sept mètres, transformé par Guéric Vincent (avec 8 buts sur 9 tentatives), donnant à l’USAM un avantage de deux points à seulement 29 secondes de la conclusion.
David Balaguer (avec 1 but sur 3 tentatives) a tenté de rallumer l’espoir d’un match nul pour Paris, mais une défense implacable de Nîmes n’a laissé aucune chance aux Parisiens de revenir. Ce triomphe de Nîmes à Paris (32-33) a des implications majeures dans le classement de la Liqui Moly StarLigue. Avec sa victoire récente à Montpellier, Nantes se rapproche à seulement un point du PSG, avec deux matchs restants dans la saison. Comme Luka Karabatic l’a exprimé au micro de beIN Sports post-match, le PSG « a utilisé son dernier joker ». Entre-temps, ce troisième succès consécutif permet à Nîmes de rejoindre Limoges dans le classement juste avant leur confrontation directe le week-end suivant.