Le club de l’Olympique de Marseille clame à l’injustice après une sévère déroute contre l’AJ Auxerre (3-0). Parmi les raisons invoquées, des décisions arbitrales très critiquées et des soupçons de corruption, poussant le club phocéen à croire qu’il a subi une flagrante injustice.
AJ Auxerre – OM : La colère de Pablo Longoria après le revers de Marseille face à l’AJA
L’OM, battu au stade abbé-Deschamps, s’indigne particulièrement contre l’arbitrage de Jérémy Stinat. Deux moments cruciaux ont particulièrement fait monter la tension du côté marseillais : un penalty qui aurait dû être accordé à Quentin Merlin, et l’expulsion que l’OM juge excessive de Derek Cornelius. Ces décisions ont, selon le club, joué un rôle déterminant dans l’issue de la rencontre, alimentant un sentiment d’injustice palpable.
Pablo Longoria, président de l’Olympique de Marseille, n’a pas masqué sa profonde irritation. Visiblement très énervé, il a publiquement critiqué l’arbitrage, s’aventurant jusqu’à parler d’une potentielle « vraie corruption ». Pour lui, les erreurs répétées en défaveur de Marseille ne sont plus de simples coïncidences, mais plutôt le signe d’un système qui compromet la justice sportive.
« Depuis le carton jaune de Balerdi (NDLR : qui à Angers avait reçu son troisième avertissement en dix matchs, le suspendant donc pour le déplacement à Auxerre), tout est calculé. On frôle la vraie corruption ! C’est orchestré, tout est biaisé. Il y avait penalty pour Merlin, et quatre arbitres européens m’ont confirmé qu’il en était ainsi. Et le plus gros scandale, c’est le carton rouge donné à Cornelius », s’est emporté le dirigeant espagnol.
De Zerbi et Ravanelli apportent leur soutien
Le président marseillais ne s’est pas arrêté là. Dans une vive colère, il a même mentionné la Super League européenne, disant que si l’OM en avait l’opportunité, ils quitteraient le championnat actuel immédiatement. « C’est un championnat de piètre qualité, et si l’OM reçoit une offre pour rejoindre la Super League, nous partirons sans hésiter », a lancé Pablo Longoria, bien qu’il ait longtemps résisté à cette idée défendue par le Real Madrid et le FC Barcelone.
De son côté, l’entraîneur de l’OM, Roberto De Zerbi, partage cet émoi, affirmant que l’arbitre n’était pas préparé pour cette rencontre. Reconnaissant que son équipe avait échoué, l’Italien a ajouté que : « il manquait de sérénité. On a mal joué, c’est vrai, Auxerre a mieux joué et mérite sa victoire, mais le penalty non accordé à Merlin a mis le match sur une mauvaise pente. »
Fabrizio Ravanelli, conseiller du club, a également exprimé son mécontentement avec vigueur : « Tout le monde l’a remarqué, la France l’a vu. Ce soir, monsieur Stinat a perdu le contrôle et a pris des décisions scandaleuses. L’expulsion de Cornelius pour un deuxième carton jaune est inacceptable ! » a-t-il déclaré en soulignant : « Nous ne tolérerons pas cette situation, nous exigeons un arbitrage plus juste. Je l’ai dit à l’arbitre, c’était une honte ! »
Un sentiment de persécution récurrent à Marseille
Ce n’est pas la première fois que l’Olympique de Marseille ressent un désavantage face aux décisions arbitrales. Entre sanctions perçues comme injustes et décisions discutables, le club a souvent l’impression d’être lésé. La déclaration audacieuse de Longoria concernant un éventuel passage en Super League témoigne d’une fracture croissante entre l’OM et la gestion actuelle du championnat français.
Malgré cette amertume, l’OM doit se remettre en selle rapidement et se focaliser à nouveau sur ses objectifs. Le prochain match contre le FC Nantes sera crucial pour éviter de tomber dans une spirale de résultats négatifs. Cependant, cette défaite laisse des traces et intensifie les tensions entre le club et les instances arbitrales. À suivre de près.
