Les arbitres ont passé un week-end chaotique. Entre l’arbitre espagnol Ricardo de Burgos Bengoechea, en larmes avant la finale de la Coupe du Roi opposant le Real Madrid à Barcelone, et les projectiles lancés sur l’arbitre suisse Alessandro Dudic après la demi-finale de la Coupe de Suisse entre Bienne et YB, le week-end dernier a révélé, une fois de plus, les obstacles auxquels font face les directeurs de jeu. Luca Cibelli, arbitre FIFA, a partagé ses réflexions sur cette problématique, qui nuit sérieusement à l’image du football, lors d’une interview accordée à la RTS cette semaine.
L’arbitre Cibelli : les dessous de la décision
Entretien exclusif avec un homme de terrain
Luca Cibelli, l’homme en noir de la FIFA, ne tremble pas. Quatre minutes pour tout comprendre, quatre minutes d’une interview qui décoiffe. Aujourd’hui, à 14h49, notre reporter l’a rencontré, et autant vous dire que l’arbitre ne mâche pas ses mots.
On parle football, on parle passion, mais surtout on parle arbitrage. Cibelli, de son regard clairvoyant, nous éclaire sur les décisions difficiles qu’il doit prendre en plein match. Une erreur ? Non monsieur, ça ne passe pas par ici. C’est une question de précision, de seconde, de millimètre parfois.
Ça ne rigole pas au sifflet, et Luca le sait bien. Quand il entre sur le terrain, c’est tout en maîtrise, mais avec un petit grain de folie – celui qui fait la différence entre un bon et un grand arbitre. Pour lui, chaque match est une nouvelle page à écrire, et il compte bien tenir la plume jusqu’à la dernière seconde.