Lille a brillamment terminé sa phase de groupe, s’assurant une place directe pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Cette performance éclatante a été réalisée suite à une victoire impressionnante sur Feyenoord (6-1) mercredi, au Stade Pierre-Mauroy.
Une Victoire Mémorable pour le LOSC
La consécration de la victoire, alliée à un enchaînement de circonstances favorables lors d’une dernière journée pleine de surprises – notamment la défaite de Milan face à Zagreb (2-1) – fait que le LOSC décroche la septième place, évitant ainsi les barrages risqués.
Les soirées européennes ont une magie particulière qui a imprégné le stade de Villeneuve-d’Ascq. Ceci s’est vérifié au fur et à mesure que les supporters lillois, seuls dans le stade, interdit aux fans de Rotterdam, prenaient conscience que le « rêve » évoqué par Thomas Meunier la veille allait devenir réalité.
L’apogée d’une série de succès lillois sur la scène européenne s’est poursuivie : après les victoires marquantes contre le Real Madrid (1-0) à domicile, suivies du triomphe face à l’Atlético (3-1) dans la capitale espagnole, le LOSC a réalisé un match nul plein de détermination contre la Juventus, une autre grande équipe européenne, suivi de solides victoires à Bologne (2-1) et contre Sturm Graz (3-2).
Seules des accrocs mineurs ont terni ce parcours remarquable et inattendu, avec une défaite inaugurale à Lisbonne contre le Sporting (2-0) et un revers honorable contre Liverpool (2-1), la meilleure équipe de cette première phase.
Succès d’un Groupe Uni
Emblème d’une équipe qui a su faire face à toutes les situations, les choix de l’entraîneur Bruno Genesio ont une fois de plus surpris même les suiveurs les plus aguerris du club. Comme lors du match à Madrid, Genesio a remanié son onze de départ, mettant sur le banc ses deux meilleures armes offensives : Jonathan David au bénéfice de Mohamed Bayo, et Hakon Haraldsson.
Mais peu importe, étant si près des huitièmes de finale, les ‘Dogues’ ne pouvaient laisser s’échapper leur rêve. Ils ont donc gardé les Néerlandais sous pression presque tout le match.
Sans David, Haraldsson et sans Gabriel Gudmundsson dès le début de la rencontre, Rémy Cabella, Osame Sahraoui et Mitchel Bakker ont brillamment pris le relais. Immédiatement, Cabella a délivré une passe en profondeur exceptionnelle pour Sahraoui, qui a conclu d’une frappe croisée dès la 4ème minute.
Malgré une première période animée, les espoirs nordistes n’ont tremblé que lors de l’égalisation de Santiago Gimenez, qui a surpris leur défense sur un corner travaillé (14ème minute).
Après une brève période de perte de contrôle, ils ont retrouvé leur supériorité grâce à un but contre son camp de Gernot Trauner, déclenché également par une action de Sahraoui. En seconde mi-temps, la chance a continué de sourire à Lille lorsqu’ils se sentaient invincibles à domicile pendant que les résultats des autres matchs leur étaient favorables.
Angel Gomes a conforté l’avance du LOSC suite à un nouvel imbroglio dans la défense de Rotterdam (57ème), puis le score a pris des allures d’une partie de tennis avec l’entrée de David et Haraldsson (63ème minute).
Le joueur canadien a également marqué son empreinte, profitant d’une frappe manquée d’Ayyoub Bouaddi, dribblant plusieurs défenseurs hollandais avant de marquer du pied gauche (74ème minute). Enfin, Haraldsson a induit un autre but contre son camp (76ème), et Cabella a terminé le festival en alourdissant le score (80ème), récompensé pour son engagement, sa précision et sa maîtrise.
La soirée fut totale pour Lille, réalisant un exploit que peu prédisaient lors du tirage au sort : se qualifier directement pour les huitièmes de finale et terminer en tête des clubs français. L’aventure continue, nourrissant le rêve.