Joueur équato-guinéen critique l’arbitrage en Tunisie

Un match au Stade olympique de Radès a donné lieu à des controverses et des frustrations du côté de la Guinée équatoriale. En effet, le débat se concentre autour d’un penalty jugé contestable, qui a finalement scellé le sort du match en faveur de la Tunisie.

Une décision arbitrale qui fait débat

Lors d’une rencontre qui s’est tenue hier au Stade olympique de Radès, un événement précis a soulevé l’ire et l’incompréhension parmi les joueurs de la sélection de la Guinée équatoriale. En effet, alors que le match se dirigeait vers un nul, une décision de l’arbitre sud-africain, Tom Abongile, de concéder un penalty en faveur de l’équipe tunisienne suite à un contact mineur dans la zone de réparation, a suscité une vive contestation. Ce penalty, qui a finalement donné la victoire aux Aigles de Carthages par un score de 1-0, a été perçu comme injuste par l’équipe adverse.

Le match étant jusque-là indécis, cette décision arbitrale a laissé un goût amer chez les joueurs du Nzalang Nacional. La Guinée équatoriale se voit ainsi défait par le plus petit des écarts dans une rencontre où, sans cet incident, l’issue aurait pu être différente.

L’affaire a pris d’autant plus d’ampleur que José Machin, jouant au milieu de terrain pour Monza et membre influent de l’équipe nationale de la Guinée équatoriale, a exprimé sa frustration et son indignation sur la plateforme précédemment connue sous le nom de Twitter. À travers un message sans équivoque, il dénonce une décision arbitrale qu’il considère comme inique, questionnant l’intégrité du processus de sélection des arbitres pour les matchs de qualifications de la Coupe du monde 2026 dans la zone africaine.

Selon ses mots passionnés, il affirme que le football africain est empêché de progresser à cause de telles « erreurs », qualifiant la situation de « vol » envers son équipe. Il critique vivement le fait que les rencontres se déroulent sans recours à la VAR, ce qui, selon lui, favorise les équipes déjà puissantes. Sa déclaration se clôt sur une note provocatrice, impliquant que la Tunisie obtiendrait son billet pour la Coupe du monde de par de tels avantages arbitraux, questionnant directement la responsabilité et les décisions de l’instance mondiale de football.

José Machin appelle ainsi à une réévaluation des normes arbitrales dans les compétitions africaines, espérant que des mesures seront prises pour assurer une équité et une transparence totales dans l’avenir du football continental.